Bissau: la police disperse des manifestants réclamant la démission du chef de l'Etat


Bissau: la police disperse des manifestants réclamant la démission du chef de l'Etat
 La police a dispersé au gaz lacrymogène, samedi à Bissau, une marche de quelque 2.000 personnes venues réclamer à l'appel d'une organisation de la société civile la démission du président bissau-guinéen José Mario Vaz, a constaté un journaliste de l'AFP.

La manifestation était organisée par le Mouvement citoyen conscient et non conforme, considéré comme proche du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) au pouvoir et qui exige depuis plusieurs mois la fin de la crise politique entre le PAIGC et M. Vaz, membre de cette formation mais avec laquelle il est entré en conflit, ainsi que sa démission.

La marche de samedi, "non autorisée" selon ses initiateurs, a rassemblé quelque 2.000 personnes de l'aéroport au palais présidentiel, sur 8 km, selon le journaliste de l'AFP. 

La police a fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants dont certains, dont un député du PAIGC, Yasai Sané, ont été malmenés par les forces de l'ordre.

Quatre policiers ont été blessés par des jets de pierres de manifestants qui ont également brûlé des pneus sur la chaussée, selon le journaliste et des sources hospitalières. 

"Jomav (surnom de José Mario Vaz) dégage", "Le peuple ne veut plus de toi", ont scandé les manifestants. "Nous allons continuer à marcher jusqu'à ce que Jomav parte du palais" présidentiel, a déclaré Lesme Monteiro, un porte-parole des manifestants.

Le président Vaz s'est montré déterminé à faire face à ses détracteurs, dans une interview publiée vendredi par plusieurs médias locaux.

"J'ai une mission. J'ai un objectif, développer ce pays. Je dois l'atteindre par tous les moyens", a t-il dit.

"La tranquillité que vit le pays est un acquis important pour nous et nous allons lutter pour la préserver", a poursuivi le dirigeant bissau-guinéen. La Guinée-Bissau a connu pendant plusieurs années des périodes d'instabilité politique et militaire marquées notamment par des coups d'Etat et des mutineries de soldats.

Elle traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par M. Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC auquel tous deux appartiennent.

Un nouveau Premier ministre désigné en novembre pour sortir de la crise, Umaro Sissoco Embalo, a prêté serment avec son gouvernement en décembre, mais le PAIGC l'a rejeté comme ses prédécesseurs, accusant M. Vaz d'avoir violé un accord conclu en octobre dernier dans le cadre d'une médiation des Etats d'Afrique de l'Ouest.

Cet accord prévoit une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" et devant rester en place jusqu'aux élections législatives de 2018. 

Selon la Constitution bissau-guinéenne, le choix du Premier ministre revient au parti majoritaire. Or, le PAIGC a perdu la majorité absolue de 57 sièges sur 102 à la suite de la fronde de 15 députés et le président Vaz veut s'appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième formation parlementaire, et des 15 frondeurs. La police a dispersé au gaz lacrymogène, samedi à Bissau, une marche de quelque 2.000 personnes venues réclamer à l'appel d'une organisation de la société civile la démission du président bissau-guinéen José Mario Vaz, a constaté un journaliste de l'AFP.

La manifestation était organisée par le Mouvement citoyen conscient et non conforme, considéré comme proche du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) au pouvoir et qui exige depuis plusieurs mois la fin de la crise politique entre le PAIGC et M. Vaz, membre de cette formation mais avec laquelle il est entré en conflit, ainsi que sa démission.

La marche de samedi, "non autorisée" selon ses initiateurs, a rassemblé quelque 2.000 personnes de l'aéroport au palais présidentiel, sur 8 km, selon le journaliste de l'AFP. 

La police a fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants dont certains, dont un député du PAIGC, Yasai Sané, ont été malmenés par les forces de l'ordre.

Quatre policiers ont été blessés par des jets de pierres de manifestants qui ont également brûlé des pneus sur la chaussée, selon le journaliste et des sources hospitalières. 

"Jomav (surnom de José Mario Vaz) dégage", "Le peuple ne veut plus de toi", ont scandé les manifestants. "Nous allons continuer à marcher jusqu'à ce que Jomav parte du palais" présidentiel, a déclaré Lesme Monteiro, un porte-parole des manifestants.

Le président Vaz s'est montré déterminé à faire face à ses détracteurs, dans une interview publiée vendredi par plusieurs médias locaux.

"J'ai une mission. J'ai un objectif, développer ce pays. Je dois l'atteindre par tous les moyens", a t-il dit.

"La tranquillité que vit le pays est un acquis important pour nous et nous allons lutter pour la préserver", a poursuivi le dirigeant bissau-guinéen. La Guinée-Bissau a connu pendant plusieurs années des périodes d'instabilité politique et militaire marquées notamment par des coups d'Etat et des mutineries de soldats.

Elle traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par M. Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC auquel tous deux appartiennent.

Un nouveau Premier ministre désigné en novembre pour sortir de la crise, Umaro Sissoco Embalo, a prêté serment avec son gouvernement en décembre, mais le PAIGC l'a rejeté comme ses prédécesseurs, accusant M. Vaz d'avoir violé un accord conclu en octobre dernier dans le cadre d'une médiation des Etats d'Afrique de l'Ouest.

Cet accord prévoit une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" et devant rester en place jusqu'aux élections législatives de 2018. 

Selon la Constitution bissau-guinéenne, le choix du Premier ministre revient au parti majoritaire. Or, le PAIGC a perdu la majorité absolue de 57 sièges sur 102 à la suite de la fronde de 15 députés et le président Vaz veut s'appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième formation parlementaire, et des 15 frondeurs. La police a dispersé au gaz lacrymogène, samedi à Bissau, une marche de quelque 2.000 personnes venues réclamer à l'appel d'une organisation de la société civile la démission du président bissau-guinéen José Mario Vaz, a constaté un journaliste de l'AFP.

La manifestation était organisée par le Mouvement citoyen conscient et non conforme, considéré comme proche du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) au pouvoir et qui exige depuis plusieurs mois la fin de la crise politique entre le PAIGC et M. Vaz, membre de cette formation mais avec laquelle il est entré en conflit, ainsi que sa démission.

La marche de samedi, "non autorisée" selon ses initiateurs, a rassemblé quelque 2.000 personnes de l'aéroport au palais présidentiel, sur 8 km, selon le journaliste de l'AFP. 

La police a fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants dont certains, dont un député du PAIGC, Yasai Sané, ont été malmenés par les forces de l'ordre.

Quatre policiers ont été blessés par des jets de pierres de manifestants qui ont également brûlé des pneus sur la chaussée, selon le journaliste et des sources hospitalières. 

"Jomav (surnom de José Mario Vaz) dégage", "Le peuple ne veut plus de toi", ont scandé les manifestants. "Nous allons continuer à marcher jusqu'à ce que Jomav parte du palais" présidentiel, a déclaré Lesme Monteiro, un porte-parole des manifestants.

Le président Vaz s'est montré déterminé à faire face à ses détracteurs, dans une interview publiée vendredi par plusieurs médias locaux.

"J'ai une mission. J'ai un objectif, développer ce pays. Je dois l'atteindre par tous les moyens", a t-il dit.

"La tranquillité que vit le pays est un acquis important pour nous et nous allons lutter pour la préserver", a poursuivi le dirigeant bissau-guinéen. La Guinée-Bissau a connu pendant plusieurs années des périodes d'instabilité politique et militaire marquées notamment par des coups d'Etat et des mutineries de soldats.

Elle traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par M. Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC auquel tous deux appartiennent.

Un nouveau Premier ministre désigné en novembre pour sortir de la crise, Umaro Sissoco Embalo, a prêté serment avec son gouvernement en décembre, mais le PAIGC l'a rejeté comme ses prédécesseurs, accusant M. Vaz d'avoir violé un accord conclu en octobre dernier dans le cadre d'une médiation des Etats d'Afrique de l'Ouest.

Cet accord prévoit une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" et devant rester en place jusqu'aux élections législatives de 2018. 

Selon la Constitution bissau-guinéenne, le choix du Premier ministre revient au parti majoritaire. Or, le PAIGC a perdu la majorité absolue de 57 sièges sur 102 à la suite de la fronde de 15 députés et le président Vaz veut s'appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième formation parlementaire, et des 15 frondeurs. La police a dispersé au gaz lacrymogène, samedi à Bissau, une marche de quelque 2.000 personnes venues réclamer à l'appel d'une organisation de la société civile la démission du président bissau-guinéen José Mario Vaz, a constaté un journaliste de l'AFP.

La manifestation était organisée par le Mouvement citoyen conscient et non conforme, considéré comme proche du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) au pouvoir et qui exige depuis plusieurs mois la fin de la crise politique entre le PAIGC et M. Vaz, membre de cette formation mais avec laquelle il est entré en conflit, ainsi que sa démission.

La marche de samedi, "non autorisée" selon ses initiateurs, a rassemblé quelque 2.000 personnes de l'aéroport au palais présidentiel, sur 8 km, selon le journaliste de l'AFP. 

La police a fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants dont certains, dont un député du PAIGC, Yasai Sané, ont été malmenés par les forces de l'ordre.

Quatre policiers ont été blessés par des jets de pierres de manifestants qui ont également brûlé des pneus sur la chaussée, selon le journaliste et des sources hospitalières. 

"Jomav (surnom de José Mario Vaz) dégage", "Le peuple ne veut plus de toi", ont scandé les manifestants. "Nous allons continuer à marcher jusqu'à ce que Jomav parte du palais" présidentiel, a déclaré Lesme Monteiro, un porte-parole des manifestants.

Le président Vaz s'est montré déterminé à faire face à ses détracteurs, dans une interview publiée vendredi par plusieurs médias locaux.

"J'ai une mission. J'ai un objectif, développer ce pays. Je dois l'atteindre par tous les moyens", a t-il dit.

"La tranquillité que vit le pays est un acquis important pour nous et nous allons lutter pour la préserver", a poursuivi le dirigeant bissau-guinéen. La Guinée-Bissau a connu pendant plusieurs années des périodes d'instabilité politique et militaire marquées notamment par des coups d'Etat et des mutineries de soldats.

Elle traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par M. Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC auquel tous deux appartiennent.

Un nouveau Premier ministre désigné en novembre pour sortir de la crise, Umaro Sissoco Embalo, a prêté serment avec son gouvernement en décembre, mais le PAIGC l'a rejeté comme ses prédécesseurs, accusant M. Vaz d'avoir violé un accord conclu en octobre dernier dans le cadre d'une médiation des Etats d'Afrique de l'Ouest.

Cet accord prévoit une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" et devant rester en place jusqu'aux élections législatives de 2018. 

Selon la Constitution bissau-guinéenne, le choix du Premier ministre revient au parti majoritaire. Or, le PAIGC a perdu la majorité absolue de 57 sièges sur 102 à la suite de la fronde de 15 députés et le président Vaz veut s'appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième formation parlementaire, et des 15 frondeurs.
Samedi 27 Mai 2017




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