Barça-Real : Cette finale de Coupe du Roi pourrait épuiser le crédit de Martino


Barça-Real : Cette finale de Coupe du Roi pourrait épuiser le crédit de Martino
Ce soir, face au Real Madrid, Tata Martino joue son avenir sur le banc du Barça. Où l'entraîneur argentin divise aujourd'hui le vestiaire blaugrana. Nous y sommes, dans la dernière ligne droite. Celle qui dira si le   FC Barcelone a raté ou non sa saison. La Liga et la Ligue des champions étaient tellement relevées cette année que les promesses, les grandes victoires (Real Madrid,  Manchester City peuvent être balayés en une soirée. Ainsi va le football et le football espagnol en particulier. Cette année, la Liga était le meilleur championnat du monde.  Le Barça, donc. Le Barça qui a déjà perdu la Ligue des champions. Qui est repassé à la troisième place en championnat à six journées de la fin. Qui n'a pas fait un mauvais match ,  à Grenade (1-0 ) mais qui aurait dû gagner sans cette fébrilité et ce manque de foi qui l'a caractérisé. Et qui aujourd'hui, s'interroge sur la marche à suivre.  Il est évident que les problèmes de la direction y sont pour beaucoup. Les esprits sont fatigués par tant d'histoires. Neymar a bien réagi quant aux soucis liés à son transfert (et à son père), montrant une force de caractère assez remarquable. Face à l'Atlético Madrid sur les deux matches - puis face à Grenade, il a été le meilleur. Messi a montré plus de choses ce week-end, mais pour la première fois, on l'a vu "ailleurs", sans son regard assassin habituel.
 
Trop de leaders absents
Ces deux dernières rencontres ont aussi renvoyé à tous les problèmes que nous connaissions déjà: L'absence d'une défense centrale de secours. A Grenade, ce sont Busquets  et Mascherano, deux milieux de terrain de formation, qui ont occupé l'axe. Si l'on peut considérer désormais le petit argentin (mais très large, je l'ai eu plusieurs fois à côté de moi) comme un central de garantie, il est bien meilleur avec  Piqué  et  Puyol  qu'avec Busquets. Rappelons qu'au Vicente-Calderon, Mascherano a fait équipe avec  Barta, 24 matches seulement en Liga. L'absence de trois leaders en dehors des terrains, Piqué, Puyol et Valdès, et d'un quatrième, qui n'était pas sur la pelouse de Grenade, Xavi Hernandez. Xavi est le type de joueur qui sait rameuter, qui pousse l'équipe vers l'avant par une bonne passe ou un mot glissé dans l'oreille. Cela nous fait donc quatre joueurs clés et j'inclus sciemment Puyol dedans. 
Se passer de Busquets au milieu est impossible. Alexandre Song, son remplaçant, a mis une heure à se débloquer. Les autres joueurs préfèrent jouer avec Busquets au milieu. L'absence d'un joueur offensif pour débloquer une situation verrouillé. Un vieux débat, que je relance. Un attaquant expérimenté, connaissant sa mission, avec un CV, qui fait peur à l'adversaire et capable de marquer de près. Le type de 9 que n'a pas le Barça et qu'ont toutes les équipes. A ce niveau, tous les détails comptent. 
 eurosport
Mercredi 16 Avril 2014




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