BLESSÉ À LA CHEVILLE DEPUIS LE 24 SEPTEMBRE : Ismaïla Sarr range les béquilles

Blessé à la cheville le 24 septembre dernier et opéré dès début octobre, l’international sénégalais Ismaïla Sarr (19 ans, 7 matches, 1 but, 2 passes décisives) revient sur sa période de rééducation qui prendra fin bientôt.


BLESSÉ À LA CHEVILLE DEPUIS LE 24 SEPTEMBRE : Ismaïla Sarr range les béquilles
«C’était la première fois que je me déplaçais à l’aide de béquilles, les débuts ont été compliqués. J’ai fait avec pendant six semaines. Maintenant, je peux enfin commencer à travailler. Ça fait du bien au moral. »
La pépite de Rennes retrouve peu à peu le sourire. Ayant subi un tacle par derrière de la part du stéphanois Théophile-Catherine, le 24 septembre dernier, Ismaïla Sarr qui a été opéré début octobre, mesure la portée du chemin.
« Je ressentais encore quelques douleurs. Aujourd’hui, je marche normalement. Le travail en piscine fait énormément de bien. La prochaine étape, c’est la course. Ma blessure évolue dans le bon sens, j’espère le plus tôt possible. Le chemin est encore long avant de retrouver le terrain. Je me concentre essentiellement sur le travail que l’on me demande (renforcement musculaire du haut du corps) », a-t-il mentionné hier sur Staderennais.com.

« J’espère qu’on héritera... du Brésil, de la France ou du Portugal »

Avant le coup d’arrêt, Izo avait commencé à gagner sa place en sélection. Il avait d’ailleurs marqué un but contre le Burkina Faso (27e, 2-2), en 4e journée des éliminatoires du Mondial 2018.
Aujourd’hui, il savoure la qualification : « C’est une excellente nouvelle pour le peuple sénégalais. Les gars ont fait le travail. Bravo à eux ! Bien sûr que ça me donne de l’énergie. Jouer la Coupe du monde est le rêve de tous les footballeurs professionnels. On fait ce métier pour jouer les plus grandes compétitions internationales. On attend tous les tirages au sort. J’espère qu’on héritera d’un groupe à notre portée et pourquoi pas affronter le Portugal, le Brésil ou la France. »
Pourquoi dès lors l’une de ces trois grandes nations de foot-ball, lui demande-t-on. « Tout simplement parce que c’est dans l’adversité qu'on reconnait les vraies équipes. On a tous besoin de se mesurer à plus fort que soi, c’est ce qui nous fait avancer. Jouer face à Cristiano Ronaldo ou Neymar c’est un rêve. Je ferai tout mon possible pour faire partie de la sélection et participer à cette compétition », a rétorqué celui qui s’est engagé cette année avec les Bretons contre 17 millions d’euros.
Samedi 18 Novembre 2017




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