Les Sénégalais de Bamako sont révoltés par une bavure policière dont a été victime un compatriote au commissariat de police de la commune II. Mardi dernier, des Sénégalais avaient pris d’assaut les locaux de ce tristement célèbre commissariat. Tout serait parti d’une histoire d’argent mettant en scène une jeune fille, domiciliée à Missira, et un Sénégalais, tailleur de profession. En fait, ce dernier n’était pas directement visé par l’affaire. C’est l’un de ses amis qui devait de l’argent à la jeune fille.
Le malheur du tailleur aura été de n’avoir pas indiqué le lieu où se trouvait son ami. Puisque la fille avait ses entrées au Commissariat, elle ne se fit pas prier pour se procurer une convocation et la remettre au Sénégalais. N’étant pas en cause, ce dernier refusa de prendre ladite convocation. Il n’en fallait pas plus pour que des agents débarquent sur son lieu de travail. Conduit au Commissariat, il fut immédiatement «chicoté» au vu et su de nombreux curieux.
De bouche à oreille, la nouvelle se répandit. Et une foule de compatriotes se rendit au Commissariat. Solidarité aidant, l’on réussit à payer l’argent de la fille et le Sénégalais recouvra la liberté. C’est dire que pour un oui ou un non, des coups sont encore portés dans les commissariats de police maliens. Le refus de prendre une convocation est, à notre avis, un délit. Tout le monde le sait aussi. Mais, est-ce le sénégalais, tailleur, qui devrait être le destinataire ? Cela dit, s’il s’agissait d’un crime, un meurtre par exemple, le sénégalais devrait-il répondre à la place de son ami, présumé coupable ?
Le malheur du tailleur aura été de n’avoir pas indiqué le lieu où se trouvait son ami. Puisque la fille avait ses entrées au Commissariat, elle ne se fit pas prier pour se procurer une convocation et la remettre au Sénégalais. N’étant pas en cause, ce dernier refusa de prendre ladite convocation. Il n’en fallait pas plus pour que des agents débarquent sur son lieu de travail. Conduit au Commissariat, il fut immédiatement «chicoté» au vu et su de nombreux curieux.
De bouche à oreille, la nouvelle se répandit. Et une foule de compatriotes se rendit au Commissariat. Solidarité aidant, l’on réussit à payer l’argent de la fille et le Sénégalais recouvra la liberté. C’est dire que pour un oui ou un non, des coups sont encore portés dans les commissariats de police maliens. Le refus de prendre une convocation est, à notre avis, un délit. Tout le monde le sait aussi. Mais, est-ce le sénégalais, tailleur, qui devrait être le destinataire ? Cela dit, s’il s’agissait d’un crime, un meurtre par exemple, le sénégalais devrait-il répondre à la place de son ami, présumé coupable ?
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