Attaques de Mody Niang contre la Première Dame : Il reproche à Marème Faye Sall sa générosité

Le bouillonnant contributeur de la presse et écrivain à ses heures perdues, Mody Niang a fini de faire l’unanimité autour de sa personne sur ses prises de positions tranchées par rapport à la gestion du pouvoir.
Cet inspecteur de l’éducation à la retraite ne rate en effet jamais une occasion de fustiger et de dénoncer les attitudes qu’il juge attentatoires de la démocratie ainsi que les errements dans la gestion rigoureuse des deniers publics. 
Mais, il est toutefois légitime de s’interroger sur les véritables motivations de cet homme qui n’est jamais d’accord sur rien ni avec personne. M. Niang se positionne tout le temps en dénigreur  à la critique facile pour ne pas dire à la gâchette facile car tirant sur tout ce qui bouge. 
De Senghor à Macky, en passant par Diouf et Wade, Mody n’a jamais rien apprécié de la gestion du pouvoir. Il flingue tout le monde tout le temps avec la même virulence sans cligner des yeux. Même la presse qui a lui a toujours servi de tribune pour ces dénonciations en prend pour son grade. Et pourtant, s’il y a quelqu’un qui s’est sucré avec le régime de Macky Sall c’est bien lui et non les journalistes qu’il voue aux gémonies. Lui qui a émargé à l’Ofnac pendant des années au prix d’un silence qui lui a valu toutes les critiques imaginables. 
La dernière victime de ses diatribes vitriolées, la Première Dame Marième Faye Sall, aurait en toute vérité, pu être épargnée d’autant qu’il ne lui reproche ni plus ni moins que sa générosité.
Quel mal y a-t-il à vouloir partager ce qu’on a de plus que les autres ? Pourquoi s’en prendre à une dame qui somme toute est utile à une bonne frange de la population, à des nécessiteux qui manquent même de latrines pour se soulager dignement ?
Pourquoi s’attaquer à une Première Dame qui soulage des victimes d’inondations, qui réhabilite ou construit des toilettes ou qui se rend régulièrement à la mosquée ? En quoi ces actes de solidarité agissante peuvent-ils impacter le vote des Sénégalais appelés lors des élections à soupeser des programmes de développement pour leur pays ? Mais animé par des desseins irrationnels, Mody dénonce sans vergogne la bonté de Mme Sall. Faut-il en rire ou en pleurer ?