Tout est parti d’une plainte contre X déposée à la police de Bargny par la victime, Rokhaya Daba. Elle se plaignait de messages injurieux et des menaces qu’elle recevait sur Facebook. L’enquête menée par la Division nationale de la cybercriminalité a permis d’appréhender les quatre mis en cause qui ont donc comparu hier pour les faits d’association de malfaiteurs, collecte de données illicites à caractère personnel, injures et menaces sur la victime Rokhaya Daba et sa famille. Les mis en cause utilisaient un compte Facebook sous le nom de Astou Guèye et un compte messenger « Sen Kumpa »pour publier des messages injurieux contre la victime. D’après cette dernière, le prévenu Abdou Karim Dieng sortait avec sa sœur Aida Daba. Ils ont rompu dans des conditions assez difficiles et l’affaire avait atterri à la police. Pour se venger, l’amant mauvais perdant aidé par ses amis, a juré de le faire payer à son ex-copine et à sa mère. Lesquelles ont ainsi subi les injures des prévenus sur les réseaux sociaux. Rokhaya Daba, toujours sous le choc, est revenue sur la publication de ses photos sur Facebook par les mis en cause qui la poursuivaient depuis le 30 septembre 2016 jusqu’à leur arrestation. Ces der niers l’ont traitée de tous les noms en plus de la menacer. La famille demande la fermeture des comptes qui traînent ses membres dans la boue et ont transformé leur vie en enfer. Pour l’avocat des prévenus, le travail de la Division nationale de la cybercriminalité n’a pas individualisé l’infraction. D’après la robe noire, l’affaire soulève un problème de droit. De ce fait, il faut rapporter la preuve de l’imputabilité des faits. Pour terminer, il a demandé l’application bienveillante de la loi à ses clients. Dans son réquisitoire, le ministère public a fermement dénoncé les injures et les menaces sur les réseaux sociaux. Evoquant les avancées de la technologie, le représentant du parquet est revenu sur l’importance de l’identification des numéros de téléphones. Les quatre mis en cause, qui ont nié les faits devant la barre, ont été identifiés grâce à leurs numéros de télé phone par la Division nationale de la cybercriminalité, souligne le ministère public. Le représentant du parquet, donnant une leçon de morale à la salle, a demandé au public d’éviter ces pratiques en apparence banales mais qui peuvent leur coûter de 2 à 5 ans de prison. Il a demandé l’application de la loi. L’affaire a été mise en délibéré pour le 26 juillet 2018.
Le Témoin
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