Arthur Z’ahidi Ngoma, ancien vice-président de la RD Congo, est mort à Paris (Jeune Afrique)


Arthur Z’ahidi Ngoma, ancien vice-président de la RD Congo, est mort à Paris (Jeune Afrique)
Deux jours après son évacuation dans un état critique à Paris, Arthur Z'ahidi Ngoma, ancien vice-président de la RDC, est décédé mercredi, a-t-on appris des sources officielles congolaises. En charge des affaires sociales et culturelles, il a participé au sommet de l'État à la formule "1 + 4" qui a conduit le pays vers sa première élection présidentielle.

« L’ancien vice-président Arthur Z’ahidi Ngoma est mort aujourd’hui [5 octobre] à Paris », a déclaré Lambert Mende, sans donner plus de détails sur les causes du décès. « Il était très affaibli ces derniers jours », s’est contenté d’ajouter le porte-parole du gouvernement congolais qui dit s’être entretenu dans la matinée avec son médecin traitant. Ce dernier a alors confié au ministre qu’ « il n’y avait plus trop d’espoir ».

Plus tôt dans la journée, c’est Azarias Ruberwa, un autre ancien vice-président de la RDC, qui a annoncé à Jeune Afrique la nouvelle de la mort de « [son] collègue ». Avec Jean-Pierre Bemba, aujourd’hui détenu à La Haye, et Abdoulaye Yerobia Ndombasi, ils avaient tous fait partie de la formule « 1 + 4 » mise en place à l’issue du dialogue politique à Sun City en 2003. Il s’agissait d’un gouvernement de transition de quatre vice-présidents autour du président Joseph Kabila.

Opposant et ancien rebelle

« Le gouvernement a dépêché lundi [3 octobre] un avion médicalisé d’Afrique du Sud pour amener Z’ahidi Ngoma à Paris où se trouvent ses médecins », a précisé de son côté Bernabé Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais.

Opposant au régime de Kabila père, Z’ahidi Ngoma avait même rallier la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) en 1998. Mais son expérience dans le groupe armé avait été de courte durée. Ces derniers jours, malgré son état de santé, il prenait part, en qualité de « personnalité », aux travaux du dialogue politique en cours à la Cité de l’OUA, à Kinshasa. Il est mort à l’âge de 69 ans.
Mercredi 5 Octobre 2016
Jeune Afrique




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