Après la destruction de leurs maisons : Le Collectif des femmes des Mamelles-Ouakam menacé par M. Marruchi


Après la destruction de leurs maisons : Le Collectif des femmes des Mamelles-Ouakam menacé par M. Marruchi
Rebondissement dans l’affaire des trois maisons qui aveint été détruites à Ouakam-Mamelles. Mr. Marruchi qui a détruit trois maisons dans le quartier de Mamelles-Ouakam grâce à une vieille décision de justice, serait selon le collectif des personnes victimes de cet acte, revenu sur les lieux du drame, ce jeudi 28 janvier 2015 avec des nervis et un camion Benne pour essayer de non seulement vendre les gravas des maisons détruites, mais aussi clôturer la rue qui passe devant lesdites maisons.
En effet la note signée de Mme Dat Rahma Alioune, propriétaire du lot N°36,  Mme Ndèye Marie Guèye, propriétaire du lot N°30 et Mme Francesca Armante, propriétaire du lot N°28 indique qu' il donnait  même des instructions aussi à ces accompagnateurs pour qu’ils creusent des trous de 12, 15 et 17 mètres selon les maisons. Ces derniers qui étaient armés jusqu’aux dents « ont même menacé la population de revenir le Samedi 31 janvier 2015 pour mettre en œuvre leur sale besogne ». N’eût été l’intervention du Grand Jaraaf, « le pire allait se produire ce mercredi avec la détermination des populations à faire face aux nervis de M. Marruchi » indique ces femmes. Qui ajoutent que se sentant ainsi, dans l’insécurité totale, elles réclament « la protection de l’Etat face à un homme qui semble être prêt à tout ».
En réalité, selon le collectif, M. Marruchi ne compte pas attendre les conclusions de la justice sénégalaise qui est en train de travailler à la manifestation de la vérité dans cette affaire. Le collectif a aussi indexé l’Etat qui est le premier responsable dans cette affaire. «  C’est l’Etat qui a cédé ces lots aux femmes avec des titres fonciers. Et, c’est ce même Etat qui a autorisé la destruction de ces lots par une autre décision qu’il a rendue. Si nous sommes véritablement dans un Etat de droit, les autorités doivent corriger cette erreur » martèle t’il.
Le collectif qui n’écarte pas la possibilité d’un affrontement entre les populations de la localité et les mercenaires recrutés par M. Marruchi, a demandé au Président Macky Sall de prendre ses responsabilités pour décanter cette situation qui n’a fait que trop durer.
Pour rappel le mardi 17 juin 2014, sous la direction de la LGI de Mbao, accompagnée de deux huissiers demeurant à Keur Massar, M. Marruchi a procédé à la destruction des trois maisons alors que les propriétaires détiennent en bonne et due forme, les documents notariés.
Ces trois braves femmes ont eu à bénéficier de crédit bancaire pour l’acquisition et la construction de ces maisons. D’ailleurs, le lot 36 est hypothéqué par la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao).
Jeudi 29 Janvier 2015




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