Au sortir d’une visite de terrain, la semaine dernière, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie, Diène Farba Sarr, avait annoncé des travaux d’embellissement au niveau du rond-point de la Patte d’Oie. Des travaux qui ont effectivement démarré en début de semaine, mais qui ne sont pas du goût de la ville de Dakar qui n’a point été informé d’une telle initiative. C’est pourquoi, hier, le Chef de la Division de l’Aménagement du territoire de la mairie de ville de Dakar s’est rendu personnellement sur place pour exiger l’arrêt des travaux. «Nous avons été alertés par des populations de l’abattage de plus de soixante-dix (70) arbres. Et, quand nous avons fait le déplacement, on a constaté qu’il y avait sur place des aménagements. Ainsi, nous avons automatiquement ordonné au Directeur du Cadre de vie et des espaces verts urbains d'arrêter lestravaux», confie Abdou Birahim Diop.
Avant d’ajouter : «Nous leur avons servi une sommation en leur demandant de déférer à la convocation car, cet espace est dévolu à la commune de la Patte d’Oie». À la question de savoir si l’interdiction pourrait être levée, M. Diop, qui rappelle que d’autres travaux ont été menés sans que les communes concernées ne soient informées, répond : «C’est à l’autorité municipale de prendre une décision». Mais, des sources de Libération révèlent que la ville de Dakar va camper sur sa position. «Ce qu’ils (Ndlr : le pouvoir) n’ont pas obtenu par les urnes, ils veulent l’avoir dans l’illégalité.
Ce que nous n’accepterons pas. S’ils ont de l’argent pour l’aménagement, ils n’ont que le remettre aux communes à qui cette mission a été dévolue conformément aux textes», soutiennent nos interlocuteurs avant de demander au ministre Diène Farba Sarr de revoir sa copie. D’ailleurs, ils le mettent en garde de surseoir à son projet d’embellissement de la Place de l’indépendance, des deux voies de Liberté VI, entre autres. Egalement trouvé sur le chantier, le Directeur du Cadre de vie et des espaces verts urbains parle d’un défaut de communication. «Il n’y a qu’un problème de communication mais, nous ne sommes pas dans l’illégalité.
Le ministre Diène Farba Sarr envisageait de rencontrer les maires pour échanger avec eux sur les projets de son département. Pour le moment, nous allons nous conformer à la décision et déférer à la convocation», a indiqué Mouhamed Diop. Non sans préciser : «Cet espace était un repère de bandits. Pour preuve, quand nous avons commencé les travaux, nous y avons découvert plus de cent cinquante cartes d’identité nationale et une cinquantaine de coupe-coupe tachées de sang qui sont entre les mains de l’Entente Cadak-Car». S’agissant des aménagements, il révèle qu’il y aura des revêtements et des aménagements paysagers.
Libération
Avant d’ajouter : «Nous leur avons servi une sommation en leur demandant de déférer à la convocation car, cet espace est dévolu à la commune de la Patte d’Oie». À la question de savoir si l’interdiction pourrait être levée, M. Diop, qui rappelle que d’autres travaux ont été menés sans que les communes concernées ne soient informées, répond : «C’est à l’autorité municipale de prendre une décision». Mais, des sources de Libération révèlent que la ville de Dakar va camper sur sa position. «Ce qu’ils (Ndlr : le pouvoir) n’ont pas obtenu par les urnes, ils veulent l’avoir dans l’illégalité.
Ce que nous n’accepterons pas. S’ils ont de l’argent pour l’aménagement, ils n’ont que le remettre aux communes à qui cette mission a été dévolue conformément aux textes», soutiennent nos interlocuteurs avant de demander au ministre Diène Farba Sarr de revoir sa copie. D’ailleurs, ils le mettent en garde de surseoir à son projet d’embellissement de la Place de l’indépendance, des deux voies de Liberté VI, entre autres. Egalement trouvé sur le chantier, le Directeur du Cadre de vie et des espaces verts urbains parle d’un défaut de communication. «Il n’y a qu’un problème de communication mais, nous ne sommes pas dans l’illégalité.
Le ministre Diène Farba Sarr envisageait de rencontrer les maires pour échanger avec eux sur les projets de son département. Pour le moment, nous allons nous conformer à la décision et déférer à la convocation», a indiqué Mouhamed Diop. Non sans préciser : «Cet espace était un repère de bandits. Pour preuve, quand nous avons commencé les travaux, nous y avons découvert plus de cent cinquante cartes d’identité nationale et une cinquantaine de coupe-coupe tachées de sang qui sont entre les mains de l’Entente Cadak-Car». S’agissant des aménagements, il révèle qu’il y aura des revêtements et des aménagements paysagers.
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