Alioune Diouf, père de Ndiaga Diouf, accuse : "Tous ceux qui soutiennent ou félicitent Barthélémy Dias, sont des tueurs comme lui (...) Barthélémy Dias n'est pas un député pour moi, il a tué mon fils pour se cacher derrière une immunité"


Dans un entretien exclusif accordé à DAKARACTU, Alioune Diouf, le père de Ndiaga Diouf tué  lors des manifestations en 2012, revient sur son fils. 
Il a commencé par remercier, tous ceux qui, de près ou de loin, compatissent à sa douleur et lui témoignent de leur soutien. 
Parlant de son fils, Alioune Diouf de dire que : "j'ai perdu mon fils, j'ai perdu un garçon très correct, très sage et très aimable. C'est mon fils, c'est moi qui l'ai éduqué et lui ai appris le métier de plombier. Il m'assistait beaucoup dans cette tâche et m'épaulait. J'ai 3 femmes et il les aidait toutes. À la Tabaski, il achetait des moutons pour sa mère et  offrait de l'argent à ma troisième épouse. J'ai perdu celui qui m'assistait et j'en souffre. Je rends grâce à Dieu mais je réclame que Justice soit faite. Celui qui l'a tué, on dit que c'est un député mais je ne le considère pas comme un député. Quelqu'un qui tue une personne exprès et qui se trouve fait député derrière, je n'ai jamais vu cela de toute ma vie. Barthélémy Dias n'est pas un député pour moi, il a tué mon fils pour se cacher derrière une immunité. Je lance un appel aux députés pour qu'ils lèvent son immunité parlementaire afin qu'il soit jugé. Je demande qu'il soit jugé!"
Parlant du décès de son fils Ndiaga qui a été considéré comme un gros bras, Alioune Diouf déclare n'avoir pas été au courant, "sinon je lui aurais intimé l'ordre de ne pas le faire. Il n'a jamais fait des choses de ce genre depuis qu'il est né. Peut-être qu'il a été entrainé par des gens. On était dans un chantier en train de travailler le mercredi. A la tombée de la nuit, il m'a invité à dîner dans un restaurant avant de rentrer. Après avoir mangé, et puisqu'on avait des difficultés à trouver un moyen de transport, alors je lui ai demandé que chacun aille de son côté, puisque nos directions n'étaient pas les mêmes. Le lendemain vers 14 heures, on m'appelle pour dire que Ndiaga a reçu une balle. Je suis parti à l'hôpital Fann pour le voir, mais c'était impossible, car il faisait déjà nuit. Je suis rentré à la maison pour repartir le vendredi matin. Quand je suis arrivé à l'hôpital, on me l'a montré. Je l'ai reconnu et je suis parti. Ce qui m'étonne c'est que tout le monde a vu Barthélémy Dias avec son arme et lui-même a dit qu'il avait tiré sur trois personnes, c'est un aveu. Il a reconnu avoir tué un être et n'empêche il est soutenu par certaines personnes. Ce matin quand on était au tribunal, j'ai vu qu'on l'applaudissait et on le félicitait. Pour moi, tous ceux qui soutiennent ou félicitent Barthélémy Dias, sont des tueurs au même titre que lui. Il faut être un meurtrier pour en féliciter un autre. C'est bien ce que je pense..."
Vendredi 21 Octobre 2016




1.Posté par MOMO le 21/10/2016 08:56
Un ère irresponsable! Où étais-tu quand on payait de l'argent à ton fils pour qu'il aille s'attaquer à la mairie de quelqu'un? Est-ce qu'en tant que père si des gens s'attaquer à ta maison et ta famille, tu allais les laisser faire? Nianalal sa dome yalla yeureu ko té xaré ko aldiana. lou ko dal moma; sou démoul wone fofou pour attaquer ay nit kèn douko fa réyé; barthlémy daius fékkouko pikine; mom mo diogué ikin ba sicap baobab pour song ay nit, far niou ray ko fay. boy dong nit dinga xam noy songo mais meuno xam nimouy féyyo

2.Posté par mbassa le 21/10/2016 09:28
Mr diouf
considérez nous comme des tueurs car moi même si votre fils était venu chez moi avec ce comportement j'aurais agi comme Mr Dias. Demandez- vous où et comment votre fils faisait pour avoir de l'argent pour subvenir aux besoins de ses proches alors qu'il ne travaillait. Vous souffrez c'est normal il est difficile pour un pére de perdre son fils il est de votre devoir de croyant d'avoir la foi en dieu. Et pour cela il vaut mieux prier que d'accuser les gens de n'importe quoi parce vous avez raté l'éducation de votre fils jusqu'à ce qu'il tombe dans la facilité qui l' a mené dans la fatalité.

3.Posté par Seikh Kane le 21/10/2016 13:04
WAKH DEUGUE.

4.Posté par Malal le 21/10/2016 18:14
C'est très, très dur à avaler mais pour une fois nonobstant la perte douloureuse qui l'afflige on vous dit ici la vérité. Pensez-vous que B.Dias devait garder son arme en poche quand des gens mal intentionnés viennent lui tirer dessus? C'est dommage. Ici on a tendance à criminaliser la vengeance même si elle est légitime.

5.Posté par Kheuch le 22/10/2016 14:17
Vraiment aucune honte un fils agresseur



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