Affaire de la drogue de Fatick : deux agents de police font l’objet d’une procédure


Affaire de la drogue de Fatick : deux agents de police font l’objet d’une procédure
Présumé ayant trempé dans une affaire de drogue, le commissaire de Police de Fatick vient d’être blanchi par la direction générale de la Police qui indique que  contrairement aux informations parues dans certains quotidiens de ce matin, le Commissaire de Police, chef du service régional de sécurité publique de Fatick n’est nullement impliqué dans l’affaire de trafic de drogue pour laquelle il a été injustement cité. Dans son communiqué, elle ajoute que « mieux il est à son poste en train de mener ses activités professionnelles ».
Par contre, révèle la note « deux de ses agents font l’objet d’une procédure suite à l’ouverture d’une enquête diligentée par la Gendarmerie et ordonnée par le Monsieur Procureur de la République. Présentement le dossier est devant le parquet ».
Lundi 24 Novembre 2014




1.Posté par waz le 25/11/2014 13:30
De son arrivée au pouvoir en mars 2000 à son retrait des affaires en mars 2012, le bilan macabre du régime libéral est évalué à plus d’une dizaine de pertes en vies humaines. La série noire des crimes crapuleux commis sous l’ordre bleu et or a été inaugurée avec la mort de l’étudiant Balla Gaye, lâchement assassiné au cours d’une manifestation estudiantine organisée le 31 janvier 2001.

Malick Bâ a été également tué à Sangalkam à l’occasion d’un mouvement de contestation d’une délégation spéciale créée pour remplacer des élus locaux dont le mandat procède du suffrage universel direct.

A Podor, une femme a été tuée au cours d’un rassemblement poli- tique organisé sur l’initiative de l’opposition au pouvoir libéral.

A Kédougou, la manifestation de la population locale a provoqué la mort d’un citoyen de la ville, prétendument tué par les Forces de sécurité.

La mort de Dominique Lopy, détenu entre les mains des Forces de l’ordre, n’a pas encore révélé tous ses mystères.

Le jeune Mamadou Diop a été fauché par un camion de la police au cours d’une manifestation du M23 contre le troisième mandat de Wade.

L’assassinat odieux à son domicile du président du Conseil régional de Ziguinchor, Oumar Lmine Badji, reste toujours au travers de la gorge des démocrates sénégalais épris de paix et de justice.

Mieux, les trois suspects arrêtés dans le cadre ce meurtre crapuleux ont perdu la vie dans des circonstances pour le moins suspectes.

Collatéralement à cette même affaire, Cherif Néma Aïdara, facilitateur dans la crise casamançaise, a été froidement assassiné par des tueurs qui courent toujours.

Quid alors de l’assassinat de Me Babacar Sèye, sur lequel le Président Abdoulaye Wade était particulièrement attendu, lui qui avait promis, une fois élu, de réviser tous les procès politiques injustement instruits sous le régime du Ps.

Plutôt que de réouvrir le dossier, l’ancien président de la République a posé des actes qui ont consterné l’opinion, en procédant à la libération des assassins, en indemnisant la famille de la victime et enfin, en proposant une loi prêt-à-porter, dite «Ezzan», du nom de feu le député Isidore Ezzan, loi qui amnistie tous les crimes et délits politiques commis dans la période comprise entre le 1er janvier 1983 et le 31 décembre 2004.

Au fait, quel est l’épilogue des affaires relatives à l’agression de Talla Sylla, au saccage du siège du journal 24h Chrono, à la mise à sac du siège du Psd/Jant bi, à l’incendie des locaux du groupe Walfadjri, à l’incendie de la bourse du travail Cnts au cours duquel le chauffeur Moussa Aw a été aspergé d’essence et brûlé vif par des hommes bien identifiés qui ont bénéficié de la haute protection du régime libéral, etc.

Aucun de ces crimes n’a été sanctionné par une décision de justice dûment rendue, au point qu’une prestigieuse famille religieuse, connue pour sa discrétion légendaire, n’a pas hésité de dénoncer «les crimes sans criminels», une sorte d’euphémisme pour s’offusquer de l’impunité des actes criminels commis par des milieux interlopes proches du régime libéral.

A propos des crimes économiques et financiers, parlons-en aussi.

N’est-ce pas le régime de Abdoulaye Wade qui a voulu modifier les dispositions de l’article 29 de la loi créant la Centif, pour faire sauter le verrou qui lie les mains du procureur en cas de déclaration de soupçon d’argent suspect faite par les établissements financiers ?

Ce coup de poker, éventé par certains députés libéraux, est intervenu au moment même où le gendarme financier faisait cas de l’existence de plus de 1 000 milliards d’argent suspect qui ont fait l’objet de déclaration de soupçon de la part des banques.

C’est également le même pouvoir qui a unilatéralement modifié les dispositions communautaires du Code des marchés publics convenu entre les Etats de l’Uemoa, rien que pour soustraire Wade fils et son plan «TakkuL» du champ d’application des règles de concurrence qui régissent la commande publique.

C’est également significatif que le Sénégal, sous le régime wadien, fusse suspecté d’être une plaque tournante de l’argent sale et de la drogue en Afrique.

Au fait, qu’est-ce qui est advenu de la grave affaire de la cargaison de drogue dure saisie sur un bateau arraisonné aux larges de la Petite Côte, à l’époque justement où Djibo Kâ était encore ministre de l’Economie maritime ?

Diantre ! Quel est le régime politique sénégalais dont la diplomatie des mallettes constitue la marque déposée connue de notoriété publique à travers le monde entier ?

Moins d’arrogance, messieurs les Libéraux, le Peuple sénégalais n’est pas victime d’amnésie collective.



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