Affaire Habré: Menacé par le Procureur général des CAE, Me El Hadji Diouf traite Mbacké Fall de fou et dézingue la RADDHO et Amnesty…


Dans le cadre du dossier de l’ancien président tchadien Hissène Habré en détention au Sénégal depuis le 2 juillet dernier pour crime de guerre et crime contre l’humanité, le ton est donné. Le procès sera houleux. Pour sa part, le pool d’avocats d’Hisséne Habré sous la houlette du tonitruant Me El hadji Diouf le qualifie déjà d’« injuste et discriminatoire ». L’accusation formulée par Me Cheikh Ndiaye, ce dernier de marteler que « les actes politiques posés décrédibilise les Chambres Africaines Extraordinaires » (CAE). Pis, les droits de son client, Hisséne Habré. Parmi ses actes : La construction d’une prison avant le procès, le message du président qui lâche « Habré sera jugé ». Ce qui traduit selon la robe noire, « l’engagement de Macky Sall pour liquider Habré ».
Ce, en plus de la sortie du ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba qui traite Habré de Gourou et de tous les noms et le site des CAE qui fait la promotion et les activités des autorités Tchadiennes en l’occurrence Idriss Déby et son ministre de la Justice ». Abordant la politique du silence brandi par Hisséne Habré face à Procureur général, Mbacké Fall des CAE, Me Cheikh Ndiaye d’expliquer : « la parole est argent mais le silence est d’or ». Avant de balancer la déclaration de son client selon laquelle, il ne reconnaissait pas les CAE, il ne reconnait pas le traité entre le Sénégal et l’Union Africaine (UA),  il n’est pas d’accord de toute la procédure ayant aboutit à son arrestation.  Pour François Serrer, du pool d’avocat de Hisséne Habré, le Sénégal est dans un régime d’impunité total.
 Les avocats d’Hisséne Habré sont en conférence de presse  depuis ce matin suite à la sortie du Procureur Mbacké Fall qui n’a manqué de prévenir Me El Hadji Diouf de représailles judiciaires s’il continue à accuser les juges des CAE de corrompus. Une menace à laquelle, le député-avocat qui apporte la réplique ce jeudi, accuse les organisations des droits de l’homme notamment la Rencontre Africaine des Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty international section Sénégal de corrompus avant de traiter le Procureur général des CAE de « fou ».      


Pressafrik
Jeudi 10 Avril 2014




1.Posté par pape le 11/04/2014 14:31
La, franchement il a raison. comment construire une prison pour quelqun qui n'est pas encore juge.
Ca sent la grande corruption.Vraiment la justice senegalaise devrait avoir honte.



Dans la même rubrique :