Acte III de la Décentralisation Mbaye Jacques Diop demande à Macky de ne pas promulguer la loi « votée dans la précipitation et sans concertations approfondies ».

Rufisque. Un jour de lundi !


Acte III de la Décentralisation Mbaye Jacques Diop demande à Macky de ne pas promulguer la loi « votée dans la précipitation et sans concertations approfondies ».
Le Bureau politique du Parti pour le Progrès  et la Citoyenneté (PPC), réuni sous la présidence de son Secrétaire Général National, Maître Mbaye-Jacques DIOP s’est penché sur la réforme de ‘’l’Acte III de la Décentralisation’’. Selon le BP, avec le nouveau code général  des collectivités locales, les autorités actuelles, en plus de n’avoir transféré aucune compétence nouvelle aux Collectivités Locales tentent de confisquer par le biais du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, la compétence du permis de construire acquise en 1996 au profit des villes.
 
La nouvelle loi se caractérise, essentiellement, par la suppression de la Région, l’érection du Département et de la communauté rurale, en collectivités locales note-t-il. Et rappelle que le cas de Rufisque est exemplaire à cet égard. Du reste, comme Thiès. « La ville disparait en tant que vieille ville, subdivisée en trois « communes de plein exercice » sans âme, avec des territoires étriqués, et des conseillers désignés, et non élus au suffrage universel. Trois communes de « plein exercice » sont érigées au sein de la ‘’Ville’’ dépouillée de ses attributions ‘’habituelles’’, depuis 1880. Du reste, l’on se souvient, qu’en 1996, le découpage de Rufisque était tout à fait politicien et non raisonnablement objectif. Les natifs de la vieille ville peuvent, à certains  égards, se dire que l’idéologie réformiste est bien cruelle, à leur endroit ; au regard de l’histoire glorieuse de la cité qui fut la troisième avant Dakar, dans l’ordre d’émergence des communes du Sénégal. »
 
Ainsi dans le cadre de l’examen de la dite loi le Bureau politique du PPC estime qu’il faut, « une fois encore, sérénité et raison garder ». C’est pourquoi le PPC, demande instamment au Chef de l’Etat, «, de ne pas promulguer la loi votée, dans la précipitation et sans concertations approfondies. Certes, on a informé les partis politiques, mais on n’a pas discuté texte en mains. »
Le PPC propose que l’on s’inspire des travaux et de la démarche de 1996, pour qu’à terme, « les avis et réflexions de tous les acteurs concernés, donnent à la fin des fins, un résultat consensuel, digne de notre démocratie et en phase avec ce que nous avons de particulier et qui fait notre fierté : l’exception sénégalaise’’. »
 
C’est pour toutes ces considérations, que le bureau politique du PPC, en parti politique responsable, a demandé pour finir au Président Macky SALL, de reporter les élections locales jusqu’à la fin de l’année 2014 ; ce qui permettrait d’avoir le temps d’harmoniser les points de vue de toutes les sensibilités politiques et civiles
Mercredi 15 Janvier 2014
Dakar actu




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