La mort d’Aïcha Diallo, à l’hôpital de Pikine, survenue la semaine dernière, défraie toujours la chronique. Les médecins, au banc des accusés, refusent d’être les derniers nés d’Egypte dans cette affaire. Aux dernières nouvelles, des plaintes, pour diffamation, seront servies, histoire d’essayer de disculper ceux qui sont désignés coupables par la vindicte populaire.
Qu’à cela ne tienne ! Une question demeure, l’argent alloué annuellement au secteur de la Santé n’est-il pas dérisoire, à l’heure de la Couverture maladie universelle (Cmu) ?
En effet, le Sénégal fait partie des pays africains qui ont signé en 2001 l’Accord d’Abuja. Ledit accord recommande d’allouer 15% du budget national au secteur de la Santé. Un objectif loin d’être atteint, puisque le budget 2017 du ministère de la Santé et de l’Action sociale a été arrêté à la somme de 163.522.351.000 de F Cfa.
Normalement, le budget 2018 du ministère de la Santé doit tourner autour de 550 milliards de F Cfa, quand on sait que le projet de loi des finances du Sénégal pour l’année 2018 a été arrêté à 3 709,10 milliards de francs Cfa.
Aucun pays africain n’a respecté cette recommandation d’Abuja, hormis le Botswana, le Rwanda, la Zambie, Madagascar et le Togo.
Pis, à la date du 22 avril 2016, la dette des hôpitaux s’élevait à 16 milliards de F Cfa répartis comme suit : une dette fiscale de 6 064 746 547 F Cfa, Un passif social de 3 817 841 717 F Cfa et des sommes dues aux fournisseurs à hauteur de 6 645 640 706 F Cfa.
La Couverture maladie universelle (Cmu) est très endettée, elle traine une dette de 16 milliards de F Cfa, si on en croit Mactar Dabo, le secrétaire général du Syndicat des cadres de l’administration publique. Cela, même si depuis 2014, 14, 675 mutuelles de santé ont été installées dans les 552 communes du Sénégal et 2.428.258 bénéficiaires enrôlés.
Le 20 septembre passé, en marge de la 72e Assemblée générale des Nations-Unies, participant à une réunion, à l’initiative du Japon, sur la Couverture maladie universelle, le Président Macky Sall a reconnu que les fonds alloués à la Cmu sont encore modestes au vu des besoins immenses.
En définitive, l’Etat du Sénégal doit revoir sa copie pour permettre aux citoyens d’accéder à des soins de santé de qualité ; d’autant plus qu’à la faveur du dernier remaniement ministériel, le gouvernement a proclamé, urbi et orbi, son intention d’allouer plus de ressources au volet social.
Qu’à cela ne tienne ! Une question demeure, l’argent alloué annuellement au secteur de la Santé n’est-il pas dérisoire, à l’heure de la Couverture maladie universelle (Cmu) ?
En effet, le Sénégal fait partie des pays africains qui ont signé en 2001 l’Accord d’Abuja. Ledit accord recommande d’allouer 15% du budget national au secteur de la Santé. Un objectif loin d’être atteint, puisque le budget 2017 du ministère de la Santé et de l’Action sociale a été arrêté à la somme de 163.522.351.000 de F Cfa.
Normalement, le budget 2018 du ministère de la Santé doit tourner autour de 550 milliards de F Cfa, quand on sait que le projet de loi des finances du Sénégal pour l’année 2018 a été arrêté à 3 709,10 milliards de francs Cfa.
Aucun pays africain n’a respecté cette recommandation d’Abuja, hormis le Botswana, le Rwanda, la Zambie, Madagascar et le Togo.
Pis, à la date du 22 avril 2016, la dette des hôpitaux s’élevait à 16 milliards de F Cfa répartis comme suit : une dette fiscale de 6 064 746 547 F Cfa, Un passif social de 3 817 841 717 F Cfa et des sommes dues aux fournisseurs à hauteur de 6 645 640 706 F Cfa.
La Couverture maladie universelle (Cmu) est très endettée, elle traine une dette de 16 milliards de F Cfa, si on en croit Mactar Dabo, le secrétaire général du Syndicat des cadres de l’administration publique. Cela, même si depuis 2014, 14, 675 mutuelles de santé ont été installées dans les 552 communes du Sénégal et 2.428.258 bénéficiaires enrôlés.
Le 20 septembre passé, en marge de la 72e Assemblée générale des Nations-Unies, participant à une réunion, à l’initiative du Japon, sur la Couverture maladie universelle, le Président Macky Sall a reconnu que les fonds alloués à la Cmu sont encore modestes au vu des besoins immenses.
En définitive, l’Etat du Sénégal doit revoir sa copie pour permettre aux citoyens d’accéder à des soins de santé de qualité ; d’autant plus qu’à la faveur du dernier remaniement ministériel, le gouvernement a proclamé, urbi et orbi, son intention d’allouer plus de ressources au volet social.
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