Accord avec Arcelor Mittal : Dakar entretient le flou


Accord avec Arcelor Mittal : Dakar entretient le flou
Un grand flou entoure ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Arcelor Mittal. La "Lettre du Continent" revient sur cette nébuleuse, précisément ses pages disparues bizarrement sur le site du gouvernement Sénégalais.
Que nous cache l'Etat? Cet esclandre ébruité par l'ancien Président 
Wade, a dans un passé récent, occupé les choux gras des médias sous nos cieux et même sur l'échiquier international.
Et nos confrères de la "Lettre du Continent" de faire cette remarque assez pertinente : le gouvernement sénégalais a publié sur son site l’accord amiable signé avec le groupe sidérurgique. Mais, étrangement,
des pages de cet accord n'apparaissent pas.

Aussi incroyable que cela puisse paraître dans la publication de l’accord transactionnel mettant un terme
au contentieux entre l’Etat et ArcelorMittal, deux pages importantes, ainsi que les annexes du document se sont curieusement envolées. Que 
nous cache t-on?
 

Ces pages disparues comme par enchantement

Dédommagements "dérisoires" - La principale page manquante correspond à la troisième page de l’accord initial. Celle-ci est censée comporter les références complètes du compte bancaire Carpa (Caisses des règlements pécuniaires des avocats) de Me François Meyer localisé à l’agence centrale parisienne BNP Paribas. Ce dernier, avocat au barreau de Paris, se trouve être à la fois le défenseur du président
Macky Sall et de l’Etat sénégalais.

En septembre, ce compte a reçu le même jour d’ArcelorMittal deux virements bancaires distincts, respectivement de 140 millions $ et de 10 millions $, soit un montant total de 150 millions $ (72,2 milliards F CFA). Cette somme, qui représente la compensation versée par l’aciériste au Sénégal au titre des dommages et intérêts pour la non-exécution de ses engagements contractuels, a été jugée dérisoire par la firme américaine d’expertise internationale Gustavson Associates au regard de la nature du litige entre les deux parties.

Où sont passées les études de Falémé ? - La même page 3 comporte également un article n°2 intitulé "Etudes". Ce dernier précise, notamment, qu'"ArcelorMittal doit remettre au Sénégal, concomitamment
à la signature du présent accord transactionnel, une copie des études effectuées par ArcelorMittal dans le cadre du projet Falémé, ainsi que les carottages et échantillons correspondants, selon un bordereau de
remise contresigné par le Sénégal dont le modèle figure en annexe 2.
Le coût direct de ces études est estimé par les parties à la somme de 50 millions $". Or, on ignore à ce jour si ArcelorMittal a effectivement remis copie de ces études aux autorités sénégalaises. Le groupe a-t-il, au contraire, versé une compensation financière ? Si oui, de quel montant ? Le mystère reste entier... Enfin, le site web du gouvernement ne publie pas non plus la page 4 de l’accord transactionnel.
Selon des sources de la "Lettre du Continent", cette section contient un article relatif à la rétractation éventuelle des parties contractantes.


La Lettre Du Continent
Jeudi 29 Janvier 2015




1.Posté par Xeme le 29/01/2015 20:08
Seule la prochaine CREI tirera cela au clair.



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