Abou Lo réclame 3 Milliards aux patrons de presse

Trois milliards de francs Cfa, c’est le montant de la somme que l’Artp réclame aux chaînes de télévisions et de radios au titre des redevances annuelles. Une somme que ces sociétés ne sont pas prêtes à débourser. Selon le Président du Cdeps, les entreprises de presse vivent dans des difficultés et ne peuvent de ce fait s’acquitter de leurs dettes.


Abou Lo réclame 3 Milliards aux patrons de presse
Trois milliards de francs Cfa, c’est le montant cumulé des redevances que les télévisions et les radios du pays doivent payer à l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Des redevances annuelles que les entreprises de presse n’ont pas payées depuis et qui se sont accumulées au point d’atteindre ce montant, poussant de ce fait l’Artp à sortir le bâton. Elle vient ainsi de servir à toutes les chaînes de télévision et de radios qui ne sont pas en règle, des mises en demeure. C’est le cas de la 2Stv, la chaîne de El hadji Ndiaye qui s’est vue réclamer une somme de 700 millions de francs Cfa. Si les maisons de presse s’étonnent quelque peu d’une telle procédure, l’Artp assure quant à elle qu’il s’agit d’une démarche totalement conforme au Code des télécommunications. A en croire Abou Lo, le directeur général de l’Artp, sa structure n’a pas violé les règles puisque les factures des redevances ont été envoyées depuis le 15 janvier dernier. «En l’absence d’une réaction des radios et télévisions concernées, une mise en demeure leur a été servie», précise-t-il. Et si l’Artp en est venue à cette extrémité, souligne son directeur, c’est parce qu’elle a déjà engagé de fortes sommes pour payer la taxe sur la valeur ajoutée (Tva) qui est prélevée par les services fiscaux sur le montant des redevances à partir du moment où les factures sont établies. Ainsi, avec une ardoise cumulée de 3 milliards de francs Cfa, l’Artp a dû débourser elle-même la Tva correspondante à cette somme et ce, sans être rentrée dans ses fonds. M. Lo explique que les redevances annuelles tournent autour de 200 millions par an, mais dans la mesure où elles n’ont pas été honorées depuis quelques années, elles ont fini par atteindre les chiffres astronomiques de 700 millions pour les télévisions et 500 millions pour les radios.
Joint au téléphone, Madiambal Diagne, président du Conseil des éditeurs et diffuseurs et presse (Cdeps) s’empresse de temporiser. «Les maisons de presse ont des difficultés. Elles n’ont pas les moyens de payer ces sommes», précise-t-il, d’emblée avant de révéler que le Cdeps va entamer des discussions avec l’Artp pour trouver une solution. «Nous avons saisi Abou Lo de la question et il a fait montre d’une grande ouverture d’esprit», se réjouit M. Diagne, qui dit ignorer dans quelles modalités se fera l’entente entre l’Artp et les maisons de presse. Mais, en tout état de cause, la situation ne devrait pas se radicaliser puisqu’avec la caution des autorités, le directeur de l’Artp se dit également tout prêt à ouvrir la discussion avec les medias concernés.
Le Quotidien
Samedi 27 Avril 2013




1.Posté par Leuk le 27/04/2013 16:15
KOU SARAKHOUL GOUMBA,
MANKA BAYé YALWANAM!


Aide à la Presse par la main gauche, taxes et impôts par la main droite

2.Posté par dia le 28/04/2013 07:59
il est encore la l allemand

3.Posté par Cato Mordicus le 29/04/2013 12:30
Madiambal Diagne étale ici toute sa majesté et son incurie avec ces termes très ternes et fermes: "Les maisons de presse ont des difficultés. Elles n’ont pas les moyens de payer ces sommes".

Pouvez-vous imaginer un contribuable sénégalais dire au fisc d'aller voir ailleurs parce qu'il ou elle rencontre des difficultés à assurer la dépense quotidienne??? Cheikh Amar ou Ameth Amar ou Aida Ndiongue servir ce charabia aux agents du DGID venir s'assurer qu'ils s'acquittent équitablement de leur devoir de citoyen?

Mais Super-Diambal n'y pense meme pas deux fois, patron de maison de p(a)resse qu'il est!!! De toute les façons il a son pupitre au Le Quotidien pour dénigrer Amadou Ba de la DGID s'il ne coopère pas, en marge du 1 milliard que ces riches journaleux comptent recevoir de l'Etat comme leur part du gâteau libellè "Aide à la paresse".

4.Posté par LOL le 29/04/2013 14:23
Je ne comprends pas des maisons de presse qui ne fonctionnent pas et pourtant ils continuent d'exercer pire les propriétaires se tapent des voyages à l'étranger en compagnie de leurs maîtresses, leur ligne téléphonique la facture avoisine le million ils roulent en 4x4 vivent dans des villas de luxe et viennent nous dire que cela ne marche pas ils n'ont pas les moyens de payer!!!! Mais on est dans quel république ? Si l'entreprise est e faillite on a qu'à la fermer mais pas pomper sur l'argent du contribuable pour nourrir une presse qui dévergonde la jeunesse de ce pays. Non je dis non ce n'est pas cela la rupture un projet on le ficéle bien ou on disparait avec. Combien d'emplois le gouvernement pouvait financer a travers des projets de 70 personnes a qui on donnerait 10 000 000 pour travailler dans l'élévage ou l'agriculture ou la pêche au lieu de financer des paresseux radoteurs. Vraiment il faut arrêter cette mascarade.



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