Abdoul Ciré Dia Ambassadeur du Sénégal au Gabon : « Nous allons voir comment rapatrier au pays les sénégalais qui le désirent parce pas en règle… »


L’intégration des sénégalais au Gabon se passe très bien, si on se fie aux affirmations de l’ambassadeur du Sénégal dans ce pays, son excellence Abdoul Ciré Dia. Cependant une forte partie de la communauté, reste ne pas être en règle. En visite au niveau du siège des journalistes sénégalais à Franceville, il assure que l’ambassade va s’organiser pour aider les compatriotes qui ne sont pas en règle, et qui désirent rentrer au pays.
« Tout le monde ne peut pas être en règle, la majorité oui, mais il y en a qui ne le sont pas, il faut que l’Etat Gabonais nous aide  à être en règle. Les cartes de séjour on n'en donne plus, c’est à 800.000 francs CFA, on attend de voir si d’ici quelque temps ils vont rouvrir les bureaux. Ceux qui ont les moyens pourront se régulariser, mais parmi ceux qui ne les ont pas, on va essayer de voir ceux qui veulent rentrer pour rejoindre le Sénégal » a-t-il dit.
L’ouverture des bureaux pour l’obtention de cette carte de séjour, ajoute le diplomate, est un problème de souveraineté de l’état Gabonais, maintenant l’institution qu’il représente, note t’il, « négocie avec eux et on discute pour qu’il ouvre cette possibilité à nos compatriotes. Et c’est en bonne voie ».
Son excellence, Abdoul Ciré Dia a aussi évoqué, la crise post-électorale qui a secoué le pays avec la réélection d’Ali Bongo. Il a assuré que quelques couacs ont été notés lors de cette période, mais l’ambassade a pu gérer le gros du problème.
« Pour la période post-électorale on n’a pas eu beaucoup de problèmes ici, c’est au niveau des Gabonais qu’il y a eu quelques soucis. Il y a eu des casses, au niveau des boutiques de nos compatriotes. Mais au niveau de l’ambassade, on  a mis en place avec l’aide du Colonel Ndiaye, une commission de sécurité pour organiser nos compatriotes. Un plan de sécurité a été mis en place ».
Pour finir, le diplomate a félicité la communauté sénégalaise à Franceville, assurant que c’est « celle qui respecte les lois et la réglementation le plus ».
« Les pays d’Afrique centrales sont producteurs de pétrole, il y a un problème de chute du prix, les conditions deviennent difficiles, nos communautés sont braves et continuent à travailler, malgré les accidents çà et là » conclut il.
Jeudi 19 Janvier 2017




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