Abdoul Aziz Tall devient ministre chargé du PSE, Makhtar Cissé nommé Dircab


Abdoul Aziz Tall devient ministre chargé du PSE, Makhtar Cissé nommé Dircab
Le désormais ex Directeur de Cabinet du Président de la République occupe dorénavant le poste laissé vacant par Mohamed Dionne. En clair, Abdoul Aziz Tall devient maître d'œuvre du PSE, en remplacement du tout nouveau Pm. Quant au maroquin de Dircab, il revient au ministre chargé du budget, Mouhamadou Makhtar Cissé. 
Dimanche 6 Juillet 2014




1.Posté par cherif le 07/07/2014 00:06
g 8 bin interesse

2.Posté par GRAND YOF DIEUM KANAM le 07/07/2014 12:53
Dakar le 10 juillet 2014

Mes chers compatriotes,
Ce soir, je m’adresse à vous parce que c’est un moment important de notre vie nationale. A l’occasion des dernières élections locales, en votant ou en vous abstenant, vous avez exprimé votre mécontentement et votre déception. J’ai entendu votre message, il est clair. Pas assez de changements et donc trop de lenteur. Pas assez d’emplois et donc trop de chômage. Pas assez de justice sociale et trop d’impôts sur les entreprises. Pas assez d’efficacité dans l’action publique et donc trop d’interrogations sur la capacité de notre pays à s’en sortir, alors qu’il a tant d’atouts. Je n’ignore rien non plus des souffrances de beaucoup d’entre vous à finir les fins de mois, à assurer l’éducation de vos enfants, à trouver de l’emploi. Je sais que des sénégalais se sentent oubliés, abandonnés quand ils ne sont pas relégués. Ce message, il m’est adressé personnellement. Je dois y répondre. Avec sincérité. Avec la conviction intime que je me suis forgée depuis 27 mois, comme Président de la République. Je vous le confirme ici : le redressement du pays est indispensable. Celui de notre appareil productif. Celui de nos comptes publics. Je l’ai donc décidé dès mon arrivée à la tête de l’Etat, et sans cet effort national, le Sénégal aurait continué à décrocher. Les gouvernements d’Abdoul MBAYE et d’Aminata TOURE se sont consacrés avec courage et abnégation à cette tâche difficile. Ils n’ont pas réussi à rétablir la situation très dégradée dont nous avons hérité. Le gouvernement a engagé des réformes qui feront honneur à celles et ceux qui les ont proposées et votées. Je veux leur exprimer ma reconnaissance. Le constat est que la cadence n’a pas été accélérée mais ralentie.
Il est temps aujourd’hui d’ouvrir une nouvelle étape.
Et j’ai donc confié à Mohamed DIONNE la mission de conduire le nouveau gouvernement du Sénégal. Ce sera une équipe resserrée, cohérente et soudée. Un gouvernement de combat pour atteindre trois objectifs.
D’abord, redonner de la force à notre économie.
C’est indispensable ! Ce sont les entreprises qui créent les emplois et nous devons tout faire pour qu’elles y parviennent. Car la première des injustices, c’est le chômage.
Moins de charges sur les entreprises, plus d’embauches et plus d’investissement avec le PSE. C’est un acte de confiance pour tous les acteurs économiques et les partenaires sociaux. Voilà l’enjeu. Il est décisif pour l’avenir de notre pays. Produire plus et mieux, donner de l’impulsion à l’équipe gouvernementale et à tous les secteurs sur lesquels reposent notre espoir pour une meilleure croissance.
Ensuite, la justice sociale. Le premier pilier est l’éducation, et la formation de la jeunesse ; le second, c’est la sécurité sociale avec la priorité donnée à la Santé ; et le troisième, c’est le pouvoir d’achat avec une réduction des impôts des entreprises et une baisse du train de vie de l’Etat. Pour y parvenir, le gouvernement aura à mettre en œuvre le programme d’économies budgétaires que j’ai annoncé. Il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies. Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart. Il s’agit de transformer notre Etat. Il s’agit de réformer l’organisation de notre administration. Il s’agit de préserver notre modèle social. Bref, d’être plus juste et plus efficace. Le gouvernement aura aussi à convaincre les investisseurs que cette contribution du Sénégal à la compétitivité et à la croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements. Car renforcer l’économie sénégalaise, c’est la meilleure façon de réorienter l’Afrique.
Enfin, je veux terminer par un message d’apaisement et de rassemblement. Le Sénégal souffre de ses divisions. Il connaît une crise civique, et même morale. Elle subit une contestation de ses institutions y compris de sa Justice. Il perd son énergie dans de vaines querelles. Il cultive une angoisse que les extrêmes utilisent pour attiser les haines et les rejets. La République est notre bien commun. Je ne laisserai aucune de ses valeurs être abîmée ou froissée, où que ce soit sur le territoire national. Aucune forme d’exclusion, de stigmatisation, pas plus que de communautarisme, ne sera tolérée.
Le dialogue et le respect sont plus que jamais la meilleure méthode pour réunir les sénégalais et leurs représentants. C’est la mienne. Je suis et resterai fidèle à mes engagements. Je n’oublie pas qui m’a fait confiance, qui m’a élu, ni pourquoi. Les choix que j’ai fait depuis plus de deux ans ont été difficiles au regard de la gravité de la situation qui m’a été laissée. Je le savais et j’en assume la totale responsabilité. Mais, mon devoir, c’est de savoir dépasser les résultats immédiats pour inscrire mon action dans le destin d’un grand pays comme le nôtre. C’est de faire preuve d’audace dans les choix et de constance dans le cap.
Car, je n’ai qu’un seul objectif, la réussite du Sénégal et des sénégalais
C’est ma mission je l’assumerai sans faille
Vive la république
Vive le Sénégal DIEUM KANAM.

LASS BADIANE
Président MOUVEMENT
GRAND YOFF DIEUM KANAM
76 755-55-57




3.Posté par Parcours le 07/07/2014 22:56
A la lumière de ce remaniement ministériel, nous constatons que le Président se cherche. Le poste le plus instable n’est pas celui du PM mais bien celui de Directeur de cabinet du Président : 4 titulaires en deux et demi : Mbaye (ancien ministre de la culture), Mor NGOM, TALL et aujourd’hui CISSE.
Les Secrétaires d’Etat auront –ils les mêmes privilèges que les ministres délégués (cabinet avec conseillers, directeurs etc.). Prenons le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, est ce que sa nomination entraine la disparition de la direction des sénégalais de l’extérieur. Sinon, la coexistence entre un Secrétaire d’Etat et un Directeur ayant les mêmes compétences ne vat-il pas créer des problèmes ?



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