Levant un coin du voile sur la situation de quasi-faillite de la société Transrail qui gère le chemin de fer au Sénégal et au Mali, le secrétaire d'Etat au réseau ferroviaire Abdou N'déné Sall, de révéler : "c'est une société en faillite, dont les dettes sont supérieures au capital. Elle est endettée à hauteur de 30 milliards pour un capital de 9 milliards..."
Assurant que l'Etat fait tout pour sauver ladite société, en accord avec Abass Jaber, actionnaire majoritaire de Transrail, de poursuivre, dans les colonnes du Populaire : "Le Mali et le Sénégal, pour maintenir l'activité ferroviaire, ont proposé une voie intermédiaire, c'est de signer avec l'actionnaire majoritaire Advens, un accord de partenariat pour une réforme à l'amiable où les Etats reprennent leur patrimoine et Abbas Jaber doit maintenant rester dans la société d'exploitation, il faut recapitaliser pour que des gens qui ont plus de moyens viennent accompagner pour continuer l'exploitation. Parce que à terme, si on intervient pas d'ici à trois mois, il n' y aura plus de rail. Et lui (Jaber) même a déclaré qu'il n'a pas les moyens d'intervenir sur les rails. Et nous, ce qu'on fait actuellement, c'est pour maintenir l'activité ferroviaire pour que l'exploitation puisse se passer".
Assurant que l'Etat fait tout pour sauver ladite société, en accord avec Abass Jaber, actionnaire majoritaire de Transrail, de poursuivre, dans les colonnes du Populaire : "Le Mali et le Sénégal, pour maintenir l'activité ferroviaire, ont proposé une voie intermédiaire, c'est de signer avec l'actionnaire majoritaire Advens, un accord de partenariat pour une réforme à l'amiable où les Etats reprennent leur patrimoine et Abbas Jaber doit maintenant rester dans la société d'exploitation, il faut recapitaliser pour que des gens qui ont plus de moyens viennent accompagner pour continuer l'exploitation. Parce que à terme, si on intervient pas d'ici à trois mois, il n' y aura plus de rail. Et lui (Jaber) même a déclaré qu'il n'a pas les moyens d'intervenir sur les rails. Et nous, ce qu'on fait actuellement, c'est pour maintenir l'activité ferroviaire pour que l'exploitation puisse se passer".
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