Abdou Mbow amortit la bombe de Ndindy et déclare la fin des clivages entre responsables à Diourbel. Entretien....

Dakaractu : Contrairement à ce qu’on craignait, il y a eu plus de peur que de mal ?

Abdou Mbow : Les discussions se passent très bien. Depuis que nous sommes ici, les débats se passent vraiment bien.  L'APR dans le département de Diourbel se porte à merveille et les responsables ont montré la détermination de travailler ensemble et d'aller  avec les partis alliés aux élections. Certains d'entre eux qui avaient des points de vue divergents se sont réconciliés et ont décidé maintenant de conquérir ensemble les collectivités locales.

Comment avez-vous fait pour juguler la tension annoncée ?

Vous savez des fois des voix s'élèvent parce qu'elles ne comprennent pas la mission du superviseur. Le superviseur est l'envoyé du parti, du Président du parti. Il vient pour travailler à réconcilier les parties qui ne s'entendent pas. Il vient amener le message du parti.
Il travaille à faciliter les relations des responsables avec les alliés de Benno Bokk Yaakar. Vous savez qu'il n’y a pas eu de voix discordantes. Il peut y avoir des remous, mais des fois il y a des effets amplificateurs de certaines situations alors que sur le terrain ce n'est pas toujours avéré.

Vous êtes accusés d’avoir reçu en aparté Dame Diop et les autres à Dakar ? Qu'en est-il ?

Je suis le superviseur et je suis appelé à prendre langue avec tous responsables du département de Diourbel. Ce qu'il faut dire, c'est que le superviseur n'est pas habilité à prendre des décisions ou des positions en faveur d'un responsable ou d'un autre. Ce sont ces responsables qui prennent les décisions qui s'imposent, qui déterminent ceux qui doivent diriger leurs listes, leurs collectivités. Ceux qui ont parlé n'ont pas compris ma démarche.

S'il y a la paix, pourquoi avoir reçu les communautés rurales une à une ?

Nous sommes obligés de le faire parce que chaque communauté rurale, chaque commune devrais-je dire, a sa spécificité et elles ne vont pas ensemble aux élections. Il faut les recevoir une à une pour faire l'état de santé de la coalition dans chaque collectivité.

Les échauffourées à Diourbel... Vous en étiez témoin. Avez-vous situé les responsabilités ?

Ce qui s'est passé à Diourbel, c'est derrière nous. C'était de l'incompréhension. Aujourd'hui, tout le monde a compris et tout le monde a réintégré les rangs.  C'est maintenant dépassé. Nous allons aller aux élections avec la coalition à Diourbel. D'ailleurs, c'est la tendance nationale.