Abdou Karim Sall raille l’opposition après leur meeting raté : « Les sénégalais venaient juste pour voir leur grand-père et s’enquérir de son état de santé »


Le meeting raté du Front de l’opposition est dû à l’absence de Me Wade, de l’avis du coordinateur de la Convergence deS cadres républicains de Pikine, Abdou Karim Sall, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse cet après-midi au siège du parti à M'bao. Selon lui, lors du dernier meeting, les sénégalais faisaient juste le déplacement pour voir leur grand père, Me Wade, et « s’enquérir de son état de santé». « L’opposition n’a pas encore compris son rôle et ses responsabilités. Mais elle aura en face de lui le Président Macky Sall qui est un homme serein et dont le seul engagement est de remplir la mission pour laquelle il a été porté à la tête de ce pays. L’intimidation n’a pas pu passer, les menaces sont restées sans suite. On nous avait promis un mois d’août apocalyptique… Au regard de ce qui s’est passé les derniers jours, nous avons vu une mobilisation sans Abdoulaye Wade qui a tourné au fiasco. Les sénégalais ont compris que seules les manifestations qui comptent la présence de Wade drainent les foules et c’est parce que les citoyens ont envie de voir leur grand-père. C’est pour cela qu’ils font souvent le déplacement pour s’enquérir de son état de santé» dira t-il.
AKS n’a pas manqué de s’attaquer au Secrétaire général adjoint du parti démocratique sénégalais, Oumar Sarr, pour avoir « déchiré devant toutes les télévisions un arrêté préfectoral ». « Comment comprendre quelqu'un qui était à son niveau de responsabilité puisse défier l’administration. Ce n’est pas politiquement acceptable et irresponsable pour quelqu'un qui pense un jour gagner la confiance des sénégalais ».
Le coordinateur des cadres de l’APR a aussi demandé à la justice de poursuivre la traque contre « ces personnes qui, à un moment donné, ont pensé qu’il n’y avait pas de frontière entre leur poche et le trésor public ».
Le directeur général de l’ARTP a par ailleurs fini par revenir sur la liberté provisoire accordée aux étudiants de l’Université accusés d’avoir jeté des pierres sur le Président. Selon lui, ce sont les « encagoulés qui manipulent » ces jeunes qui auraient du croupir en prison, non sans demander à l’Etat de rester fort...
 
 







Dimanche 30 Août 2015




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