Lundi 23 janvier, Abass Aïdara a fait le déplacement pour manifester sa joie devant le palais présidentiel de la Gambie pris depuis quelques heures par les troupes sénégalaises de la mission de la Cedeao pour une transition pacifique du pouvoir.
Pour rien au monde, il ne pouvait rater cette occasion de prendre sa revanche sur celui qui a « humilié » un être qui lui est cher. « Je suis ici pour exprimer ma joie. Yahya Jammeh a fait arrêter mon père en 2014 parce que tout simplement il n’a pas fêté la Korité avec le reste de la communauté musulmane gambienne le même jour », explique le fils de Chérif Mouhidine Aïdara.
Telle une feuille, il tremble comme si l’autocrate était toujours en poste. Il résiste à la peur, revient à la réalité et poursuit : « suite à son arrestation, mon père a valsé entre trois postes de police avant son transfèrement à Banjul. Jugé, il a fait huit (08) mois en prison avant d’être relâché », raconte Abass Aïdara qui en veut encore à l’homme sans qui, son père ne souffrirait pas un tel martyre.
Mais pour lui, la prière de la Korité n’était qu’un prétexte pour l’ancien occupant du « State house ». « Yahya Jammeh en avait après mon père à cause du refus de ce dernier de faire de lui un roi », révèle-t-il. Maintenant que Yahya Jammeh a été poussé à la sortie par la Cedeao et « expulsé » de la Gambie, Abass Aïdara peut exulter devant le palais présidentiel. Lieu où il n’osait pas mettre les pieds il y a moins d’une semaine…
Pour rien au monde, il ne pouvait rater cette occasion de prendre sa revanche sur celui qui a « humilié » un être qui lui est cher. « Je suis ici pour exprimer ma joie. Yahya Jammeh a fait arrêter mon père en 2014 parce que tout simplement il n’a pas fêté la Korité avec le reste de la communauté musulmane gambienne le même jour », explique le fils de Chérif Mouhidine Aïdara.
Telle une feuille, il tremble comme si l’autocrate était toujours en poste. Il résiste à la peur, revient à la réalité et poursuit : « suite à son arrestation, mon père a valsé entre trois postes de police avant son transfèrement à Banjul. Jugé, il a fait huit (08) mois en prison avant d’être relâché », raconte Abass Aïdara qui en veut encore à l’homme sans qui, son père ne souffrirait pas un tel martyre.
Mais pour lui, la prière de la Korité n’était qu’un prétexte pour l’ancien occupant du « State house ». « Yahya Jammeh en avait après mon père à cause du refus de ce dernier de faire de lui un roi », révèle-t-il. Maintenant que Yahya Jammeh a été poussé à la sortie par la Cedeao et « expulsé » de la Gambie, Abass Aïdara peut exulter devant le palais présidentiel. Lieu où il n’osait pas mettre les pieds il y a moins d’une semaine…
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