Selon des informations de Libération, l'Agence des travaux et de la gestion des routes du Sénégal (Ageroute) a signé, le 11 mars 2016, un contrat avec l’entreprise chinoise China international water & Electric Corp (Ciw), pour les études et les travaux de l’autoroute à péage Aibd-Mbour-Thiès. Ce, pour la rondelette somme de 470 722 965 dollars HT.
Enregistré par la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) sous le numéro T0346/16 –DK, le contrat fait suite à une entente directe, pour ne pas dire qu’il n’y a pas eu d’appel d’offres. Même si cette procédure bénie par la Dcmp et l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp)- peut être compréhensible compte tenu de l’ampleur du projet, c’est le profil de l’attributaire du marché qui interpelle les militants de la bonne gouvernance.
Des sources autorisées ont indiqué à Libération que Ciw est sous le coup d’une sanction de la Banque mondiale. En septembre 2014 en effet, la Banque mondiale a exclu Ciw des projets qu’elle finance pour une durée de trois ans. Cette sanction faisait suite à une enquête de la Banque mondiale sur des allégations de pratiques frauduleuses impliquant l’entreprise chinoise dans un projet d’hydro-électricité en Afrique et un projet de route en Asie du Sud-Est.
La Banque mondiale s’était refusée, dans le communiqué annonçant les sanctions, de citer nommément les deux pays en question.
Avant Ciw, le Sénégal avait confié le projet d’autoroute Ila Touba à China bridge and road corporation qui avait été aussi bannie des marchés de la Banque mondiale après des pratiques frauduleuses.
Enregistré par la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) sous le numéro T0346/16 –DK, le contrat fait suite à une entente directe, pour ne pas dire qu’il n’y a pas eu d’appel d’offres. Même si cette procédure bénie par la Dcmp et l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp)- peut être compréhensible compte tenu de l’ampleur du projet, c’est le profil de l’attributaire du marché qui interpelle les militants de la bonne gouvernance.
Des sources autorisées ont indiqué à Libération que Ciw est sous le coup d’une sanction de la Banque mondiale. En septembre 2014 en effet, la Banque mondiale a exclu Ciw des projets qu’elle finance pour une durée de trois ans. Cette sanction faisait suite à une enquête de la Banque mondiale sur des allégations de pratiques frauduleuses impliquant l’entreprise chinoise dans un projet d’hydro-électricité en Afrique et un projet de route en Asie du Sud-Est.
La Banque mondiale s’était refusée, dans le communiqué annonçant les sanctions, de citer nommément les deux pays en question.
Avant Ciw, le Sénégal avait confié le projet d’autoroute Ila Touba à China bridge and road corporation qui avait été aussi bannie des marchés de la Banque mondiale après des pratiques frauduleuses.
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