La problématique du financement des collectivités locales risque d’être une pomme de discorde entre les autorités centrales et les élus locaux. C’est en tout cas l’interprétation qu’on pourrait faire des propos du président de l’Association des maires du Sénégal (Ams), Aliou Sall, au cours du vote du budget du Conseil départemental de Nioro.
«Au Sénégal, les ressources financières allouées aux collectivités locales sont largement insuffisantes si on l’articule à l’ampleur des be- soins des populations et à la complexité des compétences transférées. Je viens d’un pays comme le Cameroun où il y a un projet d’allouer 10% du budget national à ces institutions», a révélé le maire de Guédiawaye.
Poursuivant son plaidoyer, il a cité l’exemple de la construction et de l’équipement des salles de classe par le pouvoir central. «Combien de millions pourrait-on économiser si les collectivités locales avaient la responsabilité de ces marchés en ayant la possibilité de contractualiser avec des entre- prises locales ? » s’est-il interrogé.
Félicitant son hôte, le président du Conseil départemental de Nioro, Momath Sow ‘’Malaw’’, pour le débat démocratique instauré au sein de son institution, il a indiqué que la deuxième phase de l’Acte III de la décentralisation devrait régler, de manière durable, la problématique du financement de la décentralisation.
Pour sa part, le patron du Conseil départemental du Rip a fait valider par ses pairs un budget de 475 805 000 FCfa, avec d’importants investissements pour le secteur éducatif. Deuxième vice-président de l’institution, Mme Diémandiaye Ba s’est réjouie de la bonne tenue des finances de la collectivité en dépit de sa jeunesse, saluant au passage le leadership de son président.
«Au Sénégal, les ressources financières allouées aux collectivités locales sont largement insuffisantes si on l’articule à l’ampleur des be- soins des populations et à la complexité des compétences transférées. Je viens d’un pays comme le Cameroun où il y a un projet d’allouer 10% du budget national à ces institutions», a révélé le maire de Guédiawaye.
Poursuivant son plaidoyer, il a cité l’exemple de la construction et de l’équipement des salles de classe par le pouvoir central. «Combien de millions pourrait-on économiser si les collectivités locales avaient la responsabilité de ces marchés en ayant la possibilité de contractualiser avec des entre- prises locales ? » s’est-il interrogé.
Félicitant son hôte, le président du Conseil départemental de Nioro, Momath Sow ‘’Malaw’’, pour le débat démocratique instauré au sein de son institution, il a indiqué que la deuxième phase de l’Acte III de la décentralisation devrait régler, de manière durable, la problématique du financement de la décentralisation.
Pour sa part, le patron du Conseil départemental du Rip a fait valider par ses pairs un budget de 475 805 000 FCfa, avec d’importants investissements pour le secteur éducatif. Deuxième vice-président de l’institution, Mme Diémandiaye Ba s’est réjouie de la bonne tenue des finances de la collectivité en dépit de sa jeunesse, saluant au passage le leadership de son président.
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