A la Une : Le discours de Barack Obama à la Convention démocrate

La presse américaine en admiration aujourd’hui devant le président Barack Obama et son discours à la convention démocrate


« Cet homme va nous manquer » écrit l’éditorialiste du New York Times, qui caractérise les campagnes d’Hillary Clinton et de Donald Trump dans son titre : « De la liberté à la peur ». « Le président Obama a répondu au message de peur de Trump avec un discours d’espoir fort et vibrant, comme je n’en n’avais jamais entendu » écrit l’éditorialiste. Barack Obama a été très clair, « Nous n’avons pas peur du futur » a-t-il dit. « Difficile de ne pas se contenter de citer son discours, poursuit l’éditorialiste, tant il a été émouvant et inspirant ». « Quels que soient ses défauts, il a été plus que notre président, il a également été notre poète national ».
 
Tous les journaux s’accordent à dire que le discours de Barack Obama est celui d’une fin de mandat mais aussi un discours de campagne. Pour « Obama battre Trump est une affaire personnelle » explique le New York Times.
Pour le Washington Post, « Trump à lui seul justifie l’intervention passionnée d’Obama ». Le président a expliqué pourquoi les changements dont le pays a besoin sont possibles uniquement avec Hillary Clinton, ils ne viendront pas de Trump.  Obama a fortement plaidé pour la continuité « L’Amérique que je connais est digne et généreuse » a-t-il dit. « C’était une description, c’était aussi un espoir » conclu l’éditorialiste. 
 
« Obama a montré qu’il se battrait contre Trump jusqu’au bout »,  titre le Los Angeles Times. Il y a 12 ans dans son discours à la Convention démocrate Obama disait « Il n’y a pas une Amérique libérale et une Amérique conservatrice, il n’y a que les Etats-Unis d’Amérique », il n’a pas répété ces phrases, il savait que cela ne fonctionnerait plus aujourd’hui dans un moment de division et de rancœur, estime l’éditorialiste. « C’est assez inhabituel pour un président d’attaquer si franchement un des candidats à sa succession ».  « Il est en campagne encore une fois, non pas pour lui, d’après le Los Angeles Times, mais pour définir comment l’histoire le jugera ».


Le référendum anti-Maduro est repoussé au Venezuela 
 
Au Venezuela, le Conseil national électoral a repoussé sa décision sur la tenue du referendum révocatoire, une décision qui a provoqué la colère de l’opposition et des manifestations dans les rues de Caracas d'un petit millier de personnes. « La fermeture des gares, les militaires dans la ville, la pluie et le mauvais temps n’ont pas empêché les Vénézuéliens d’envahir les rues » explique le journal El Nacional. « Ils exigent que le CNE, le Conseil national électoral, accomplisse son devoir : qu’il respecte les délais et annonce le début de la collecte des voix pour le référendum révocatoire du président Maduro ».
 
El Nacional décrit la manifestation : très tôt des jeunes étaient dans la rue, brandissant des pancartes « Le Venezuela veut la liberté » et scandant des slogans comme : « Le peuple a faim et veut la révocation ». En tête du cortège, Henrique Capriles, leader de l’opposition, à l’origine de cette demande pour un référendum révocatoire. Il dit au journal : « Nous attendons une réponse lundi, sinon nous ne serons plus responsables de ce qui pourrait se passer. S’il n’y a pas de solution, tout peut arriver ». La semaine prochaine d’autres manifestations se tiendront si le CNE ne donne toujours pas de réponse, précise El Nacional.
 
Au Pérou,  les stérilisations forcées sous la présidence de Fujimori 
 
Au Pérou, les plaintes contre les stérilisations forcées sous la présidence d’Alberto Fujimori sont classées par la justice. La Republica a choisi la photo d'une femme victime en pleurs, le journal explique cette décision de justice. « D’après le Tribunal constitutionnel et le droit international, les stérilisations forcées durant le régime de Fujimori répondent à une politique d’Etat, il ne s’agissait pas de violation des droits de l’homme ». Le journal précise que la justice poursuivra les médecins directement liés à ces cas de stérilisations forcées avant de lister quelques réactions d'indignation suite à cette décision.

Intronisation du nouveau président péruvien,  Pedro Pablo Kuczynski
 
Et dans la capitale Lima, c’est le jour d’intronisation du nouveau président Pedro Pablo Kuczynski, dit PPK. Son premier message à la nation devrait porter sur sa vision pour le bicentenaire de l’indépendance du Pérou, explique le journal el Comercio. « Le président évoquera la sécurité, la dette sociale du pays envers un secteur de la société, la reprise économique et les grands travaux d’infrastructures pour l’eau et l’assainissement ». D’après un député du parti du président : « Pedro Pablo est conscient du rôle qu’il doit jouer dans l’histoire puisqu’il sera au pouvoir en 2021, l’année du bicentenaire de l’indépendance ». Dans un autre article, El Comercio détaille les défis qui attendent Pedro Pablo Kuczynski : la croissance économique, une amélioration de la productivité de la pêche, la réforme des transports et la revalorisation des exportations.

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Jeudi 28 Juillet 2016




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