Une nouvelle prolongation des inscriptions sur les listes électorales a été demandée récemment par le mouvement Y en a Marre : '’Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est le prolongement de la date'', avait notamment demandé Cyrille Touré alias Thiat à l'émission Grand Jury de ce dimanche.
Ce groupe composé de jeunes rappeurs, a pour objectif, entre autres, d'opérer un changement radical pour un nouveau citoyen. Mais créer ''un nouveau citoyen'' veut-il dire créer un Etat parallèle avec des nouvelles lois et règlements?
La démarche de Y en a marre est certes louable mais ce mouvement commence à prendre trop de liberté en voulant dicter sa conduite à notre République. L'Etat du Sénégal ne peut et ne doit fonctionner au rythme des uns et des autres. Ce n'est pas pour rien que l'Etat met en place des institutions et des services qui permettent de gouverner et d'administrer le pays: ministères, directions, préfectures ou administrations etc.
Dans ce cas précis, le ministère de l'intérieur, seul habilité à organiser les élections, a déjà prolongé les inscriptions sur les listes électorales. Les sénégalais désireux de participer aux prochaines joutes électorales vont continuer à le faire jusqu'au 31 juillet 2011.
L’inquiétude de ces rappeurs concernant le peu d'affluence notée au niveau des différents centres d'inscription ne devrait pas être sienne, tant bien que nous encourageons tous l’inscription des populations notamment les jeunes sur les listes électorales. Nous sommes des rappeurs, pas des politiques !
A charge de ceux qui aspirent au suffrage des Sénégalais de procéder à la propagande, qu’ils font d’ailleurs très bien !! Si les représentants des partis politiques ne sont pas présents au niveau des commissions électorales créées à cet effet pour guider, orienter ou sensibiliser leurs militants ou le simple citoyen, ce n’est pas à un mouvement qui se dit des citoyens, de réclamer encore moins d’exiger une prolongation des inscriptions sur les listes. Notre apport ne peut être que dans le sens de la sensibilisation pour l’accomplissement du devoir citoyen !
En tout état de cause, personne ne parlera de déficit de communication du ministère de l'intérieur pour ces inscriptions qui sont à leur troisième prorogation.
Nous reconnaissons tous que des précautions ont été prises par ce département en démarrant très tôt sa campagne de communication pour sensibiliser les populations à travers des spots radio et télé ainsi que des sketches.
Si les dirigeants de l’opposition ne sont pas capables de mobiliser les masses ce n’est ni à l'Etat du Sénégal ni à des mouvements citoyens d’en engranger la responsabilité. On en a marre de ces arguments assez simplistes qui nous sont servis par ces premiers :''holdup up électoral'', ''magouille'', ''tripatouillage'', ''fraude'' .
A y’en a marre, sensibilisez plutôt ces quelques 80 000 propriétaires de cartes d'identité en souffrance dans les commissariats de police, les préfectures et les sous préfectures. Ces cartes ne sont pas bloquées par le ministère de l'Intérieur encore moins l'Etat du Sénégal. Quel intérêt d’ailleurs ?
En réalité, les potentiels électeurs sont découragés par ce qui se passe dans la sphère politique à l’image de Benno Siggil Senegaal qui n’arrive pas à accorder leurs violons. Un autre facteur qui aussi les désoriente c’est la floraison des candidatures qui désacralise le rôle de Président de la République.
Le temps est venu, au Sénégal, d’arrêter les faux débats et de réfléchir sur les vrais problèmes qui jalonnent le quotidien de nos frères et sœurs. Il ne sert à rien de cultiver à tout bout de champs la haine au moment ou beaucoup de défis restent à être relevé.
Il incombe, aujourd’hui, à nos dirigeants, aux secrétaires généraux des partis de politique, aux mouvements citoyens ou juste la société civile de taire les querelles. Comme le disait un éminent journaliste « posons que dans ce pays, nous ne sommes pas dans la situation où les gouvernants n’en peuvent plus et que les gouvernés n’en veulent plus. Ce serait synonyme de crise institutionnelle grave, de situation quasi insurrectionnelle. C’est cela la stricte vérité. Fort heureusement, ce schéma ne correspond pas au descriptif de notre situation.
Quand tout semble diffus ,quand l’illisibilité s’installe , et que la haine ou ce qui lui ressemble prend le pli de nous habiter, nous devons puiser dans les valeurs cardinales de notre société pour combattre tout ce qui est de nature à nous faire dévier de l’essentiel .
« y’en a marre » n’est pas une institution de l’Etat pour en imposer une quelconque forme de fonctionnement ! Il est criminel que de profiter des malheureux événements du 23 Juin pour utiliser la voix pacifique du peuple à des fins politiques ou de « coup d’état institutionnel » pour installer de nouvelles institutions clientélistes !
« Les hommes passent et les institutions demeurent ! »
Défendre la République, tel est notre crédo ! Respectons nous et respectons nos institutions !!!
Ce groupe composé de jeunes rappeurs, a pour objectif, entre autres, d'opérer un changement radical pour un nouveau citoyen. Mais créer ''un nouveau citoyen'' veut-il dire créer un Etat parallèle avec des nouvelles lois et règlements?
La démarche de Y en a marre est certes louable mais ce mouvement commence à prendre trop de liberté en voulant dicter sa conduite à notre République. L'Etat du Sénégal ne peut et ne doit fonctionner au rythme des uns et des autres. Ce n'est pas pour rien que l'Etat met en place des institutions et des services qui permettent de gouverner et d'administrer le pays: ministères, directions, préfectures ou administrations etc.
Dans ce cas précis, le ministère de l'intérieur, seul habilité à organiser les élections, a déjà prolongé les inscriptions sur les listes électorales. Les sénégalais désireux de participer aux prochaines joutes électorales vont continuer à le faire jusqu'au 31 juillet 2011.
L’inquiétude de ces rappeurs concernant le peu d'affluence notée au niveau des différents centres d'inscription ne devrait pas être sienne, tant bien que nous encourageons tous l’inscription des populations notamment les jeunes sur les listes électorales. Nous sommes des rappeurs, pas des politiques !
A charge de ceux qui aspirent au suffrage des Sénégalais de procéder à la propagande, qu’ils font d’ailleurs très bien !! Si les représentants des partis politiques ne sont pas présents au niveau des commissions électorales créées à cet effet pour guider, orienter ou sensibiliser leurs militants ou le simple citoyen, ce n’est pas à un mouvement qui se dit des citoyens, de réclamer encore moins d’exiger une prolongation des inscriptions sur les listes. Notre apport ne peut être que dans le sens de la sensibilisation pour l’accomplissement du devoir citoyen !
En tout état de cause, personne ne parlera de déficit de communication du ministère de l'intérieur pour ces inscriptions qui sont à leur troisième prorogation.
Nous reconnaissons tous que des précautions ont été prises par ce département en démarrant très tôt sa campagne de communication pour sensibiliser les populations à travers des spots radio et télé ainsi que des sketches.
Si les dirigeants de l’opposition ne sont pas capables de mobiliser les masses ce n’est ni à l'Etat du Sénégal ni à des mouvements citoyens d’en engranger la responsabilité. On en a marre de ces arguments assez simplistes qui nous sont servis par ces premiers :''holdup up électoral'', ''magouille'', ''tripatouillage'', ''fraude'' .
A y’en a marre, sensibilisez plutôt ces quelques 80 000 propriétaires de cartes d'identité en souffrance dans les commissariats de police, les préfectures et les sous préfectures. Ces cartes ne sont pas bloquées par le ministère de l'Intérieur encore moins l'Etat du Sénégal. Quel intérêt d’ailleurs ?
En réalité, les potentiels électeurs sont découragés par ce qui se passe dans la sphère politique à l’image de Benno Siggil Senegaal qui n’arrive pas à accorder leurs violons. Un autre facteur qui aussi les désoriente c’est la floraison des candidatures qui désacralise le rôle de Président de la République.
Le temps est venu, au Sénégal, d’arrêter les faux débats et de réfléchir sur les vrais problèmes qui jalonnent le quotidien de nos frères et sœurs. Il ne sert à rien de cultiver à tout bout de champs la haine au moment ou beaucoup de défis restent à être relevé.
Il incombe, aujourd’hui, à nos dirigeants, aux secrétaires généraux des partis de politique, aux mouvements citoyens ou juste la société civile de taire les querelles. Comme le disait un éminent journaliste « posons que dans ce pays, nous ne sommes pas dans la situation où les gouvernants n’en peuvent plus et que les gouvernés n’en veulent plus. Ce serait synonyme de crise institutionnelle grave, de situation quasi insurrectionnelle. C’est cela la stricte vérité. Fort heureusement, ce schéma ne correspond pas au descriptif de notre situation.
Quand tout semble diffus ,quand l’illisibilité s’installe , et que la haine ou ce qui lui ressemble prend le pli de nous habiter, nous devons puiser dans les valeurs cardinales de notre société pour combattre tout ce qui est de nature à nous faire dévier de l’essentiel .
« y’en a marre » n’est pas une institution de l’Etat pour en imposer une quelconque forme de fonctionnement ! Il est criminel que de profiter des malheureux événements du 23 Juin pour utiliser la voix pacifique du peuple à des fins politiques ou de « coup d’état institutionnel » pour installer de nouvelles institutions clientélistes !
« Les hommes passent et les institutions demeurent ! »
Défendre la République, tel est notre crédo ! Respectons nous et respectons nos institutions !!!
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