12 milliards de Francs Cfa pour indemniser les impactés de la conduite de la 3e usine de Keur Momar Sarr


12 milliards de Francs Cfa pour indemniser les impactés de la conduite  de la 3e usine de Keur Momar Sarr
La société nationale des eaux  du Sénégal (Sones) a décidé d’allouer  des indemnités et impenses aux personnes et structures impactées par la construction prochaine de la troisième usine d’eau potable de Keur  Momar  Sarr  à hauteur de 12 milliards de francs cfa.
La révélation a été faite, ce jeudi, à Louga, par le Directeur Général de la société nationale des eaux du Sénégal, Mr Charles Fall, qui se prononçait sur la question, à l’occasion d’une réunion de validation du plan d’actions et  de réinstallation (PAR) de ce projet qui vise à résorber le gap en eau potable de Dakar à l’horizon 2035.
Dans la mise en  œuvre de ce projet, Mr Fall a tenu à rappeler que personne ne sera lésé, car  toutes les structures touchées seront prises en charge, en conformité à leur état physique originel, et toutes les personnes impactées  seront indemnisées à hauteur de leurs peines.
Mieux, a ajouté le DG de la Sones, sa société va développer  des projets agricoles, pour accompagner ces mêmes personnes, et mettra en place 200 cantines, pour faciliter l’écoulement commercial de leurs produits maraichers, qui en constituent le domaine le plus touché par la construction de cette usine.
En ce qui concerne les établissements scolaires, les établissements publics, les lieux de culte et les cimetières, dira Mr Fall , des mesures seront prises pour éviter, autant que faire se peut, de les impacter ,même s'il n’est pas toujours facile d’orienter une conduite d’eau à sa guise.
En tout état de cause, cette 3e usine qui fait partie d’un programme mis en place par le gouvernement pour résorber le déficit en eau potable de Dakar, permettra d’autre part, de procéder au dessalement de l’eau de mer de Dakar et l’exploitation des eaux souterraines dans la région de Thiès.
Ce projet, d’un coût global de 262 milliards de francs cfa, est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) d’une part, et la Banque Islamique de Développement (BID) ainsi que par l’Etat du Sénégal d’autre part.
Mbargou DIOP, Correspondant permanent à Louga.
Vendredi 1 Juillet 2016




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