Assemblée Nationale : Vers une sanction plus sévère des dérives de la presse


Les députés face au  ministre Abdoulaye Baldé ont montré quelques inquiétudes envers le nouveau code de la presse avant de  plaider pour une concertation avec les patrons de presse afin d'assainir le milieu et mettre fin à certaines pratiques. Ils ont également souhaité une meilleure utilisation de l'aide à la presse dont bénéficient les médias qui sont tenus à des obligations de service public.

La poste a aussi fait l’objet d'un diagnostic. Pour les députés, il faut une restructuration de cette boite qui subit une concurrence féroce de la part des sociétés de transfert d'argent. Le ministre de la communication,  des télécommunications, des postes et de l’économie numérique qui défendait son budget, a donné des assurances pour un bon encadrement des informations diffusées par les médias. Ainsi dira t-il, le nouveau code de la presse et le code des télécommunications assureront une protection des citoyens et des consommateurs en permettant une sanction plus sévère des dérives constatées.

Le CNRA va aussi avoir un œil plus regardant sur ce que fait la presse en ligne.

De 4.229.391.020 f en 2017, le budget du ministère de la communication, des télécommunications, des postes et de l’économie numérique  passe  à 15.388.696.100 f e 2018. Soit une hausse de 11.159.305.080 f cfa . Une augmentation qui s'explique par l’intégration du secteur de la communication ( Direction de la communication et des organes de presse publique) au département ministériel antérieur en charge des postes et des télécommunications.
Samedi 2 Décembre 2017




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